Je suis convoqué à la gendarmerie nationale ce lundi 21 septembre 2009

Posté par aep1 le 19 septembre 2009

Depuis le 14 août 2009 comme vous le savez, je suis assigné à résidence de fait avec une interdiction de sortie du territoire congolais y compris à l’intérieur du pays. Une interdiction rigoureusement appliquée mais jamais notifiée par un texte quelconque.

Voici, je viens de recevoir une convocation de la gendarmerie nationale pour ce lundi 21 septembre 2009.

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Conférence de presse du Front des Partis de l’Opposition Congolaise, du 10 septembre 2009

Posté par aep1 le 12 septembre 2009

LES GRANDES LIGNES

 Déclaration liminaire du FPOC: Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise

Distingués invités ;
Mesdames, mesdemoiselles et messieurs ;
Cher militants et sympathisants

La conférence de presse de ce jour s’articulera autour de trois points essentiels, à savoir :

- Les interdictions répétées des activités du Front des Partis de l’Opposition Congolaise (FPOC) ;

- Les interdictions de sortie du territoire national et les assignations à résidence à Brazzaville des responsables du Front ;

-  L’enquête en cours en vue de l’ouverture d’une information judiciaire contre les responsables du Front des Partis de l’Opposition Congolaise.

1. Des interdictions répétées des activités du Front des Partis de l’Opposition CongolaiseLe pouvoir du Congo Brazzaville vient une fois de plus d’interdire le meeting en salle que le Front des Partis de l’Opposition Congolaise se proposait d’organiser au Palais du Parlement, le samedi 5 septembre 2009. Tout se passe comme si le pouvoir de Brazzaville avait décidé de museler ce groupement des partis de la vraie opposition congolaise, car, depuis quelques temps, il interdit systématiquement ses activités lorsqu’elles sont programmées en dehors des sièges des partis membres. Ainsi, il a interdit tour à tour :

• La tenue de la Convention du Front des Partis de l’Opposition Congolaise à Kinkala, le 11 avril 2009 ;

• Le meeting de l’Opposition programmé au Stade Tata Loboko à Pointe-Noire, le 25 avril 2009 ;

• Le meeting en salle des candidats de l’Opposition à l’élection présidentielle, le mercredi 15 juillet 2009 ;

• Les meetings simultanés dans les départements, à Pointe-Noire, Dolisie, Mossendjo, Nkayi, Ouesso, Owando, Kinkala, le 15 juillet 2009.

Toutes ces interdictions ont été décidées en violation de l’article 21 de la Constitution du 20 janvier 2002 qui dispose : « l’Etat reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d’aller et de venir, d’association, de réunion, de cortège et de manifestation.

« Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise dénonce avec vigueur les interdictions répétées de ses activités et rappelle au président Denis SASSOU NGUESSO son serment du 14 août 2009 par lequel il s’est engagé à garantir le respect des libertés publiques.

2. Des interdictions de sortie du territoire national et des assignations à résidence à Brazzaville des responsables du Front des Partis de l’Opposition Congolaise En dépit du coup d’Etat électoral du 12 juillet 2009, le Front des Partis de l’Opposition Congolaise a fait preuve de beaucoup de sagesse et de patriotisme pour préserver le climat de paix chèrement retrouvé dans notre pays, après les guerres récurrentes que le Congo a connues en 1993, 1994, 1997, 1998 et 1999. Cette attitude responsable du Front a été hautement appréciée par le peuple congolais et la Communauté internationale.

Le 14 août 2009, dans son discours d’investiture, le président Denis SASSOU NGUESSO s’est félicité du climat de paix qui a prévalu avant, pendant et après l’élection présidentielle. On pouvait dès lors légitimement penser qu’après avoir atteint son objectif avec sa « réélection » et en conformité avec les engagements qu’il a pris dans le discours d’investiture, il reviendrait à de bons sentiments et retrouverait le sens politique pour œuvrer à la préservation de la paix et de l’unité nationale.

Or, contre toute attente, depuis le proclamation des résultats du scrutin du 12 juillet 2009, sur ses instructions, le Conseil National de Sécurité a mis en place un plan d’arrestation des responsables de l’Opposition, assignés de fait à résidence, sous le fallacieux prétexte que la marche pacifique que le Front des Partis de l’Opposition Congolaise avait organisée le 15 juillet 2009 pour protester contre l’interdiction du meeting en salle qu’il avait programmé ce jour au Palais du Parlement, avait pour but de renverser les institutions.

La liste des responsables de l’Opposition que le Conseil National de Sécurité se propose d’arrêter est établie ainsi qu’il suit ; POUNGUI Ange Edouard, BOUITI Jean Paul, MARION EWANGO, NGOUOLALI Rigobert, MBAYA Bonaventure, NGOUELONDELE MONGO Emmanuel, Madame GNALI MAMBOU Aimée, TSATY MABIALA Pascal, KINFOUSSIA Guy Romain, MIERASSA Clément, NGOLL0 Raymond Damase, DZON Mathias, MOUAMBA Clément et MALONGA Hervé Ambroise. 

Aujourd’hui, la mesure d’interdiction de sortie du territoire national qui frappait ces responsables de l’Opposition depuis le 14 août 2009, a été étendue à une interdiction de quitter la ville de Brazzaville.En effet, le vendredi 4 septembre 2009, l’ancien Premier ministre Ange Edouard POUNGUI et le Secrétaire Général de l’UPADS, Pascal TSATY MABIALA, qui voulaient se rendre à Dolisie pour prendre part aux assises du Bureau Politique de ce parti, ont été refoulés à l’aéroport de Maya-Maya au motif qu’ils sont interdits de sortir de la ville de Brazzaville.

Il est à signaler que jusqu’à ce jour, aucune notification n’a été faite aux responsables de l’Opposition au sujet des mesures d’interdiction de sortie du territoire ou de quitter la ville de Brazzaville dont ils sont victimes. Cette façon d’agir du pouvoir relève purement et simplement de l’arbitraire et viole l’article 16 de la Constitution qui dispose : « Tout citoyen a le droit de circuler librement sur le territoire national. Il a le droit de sortir librement du territoire national, s’il ne fait l’objet de poursuites pénales, et d’y revenir. »

S’appuyant sur ces dispositions de la loi fondamentale, le Front des Partis de l’Opposition Congolaise émet une protestation indignée contre les interdictions arbitraires de sortie du territoire national et les assignations à résidence injustifiées qui frappent les responsables de l’Opposition Congolaise depuis l’élection présidentielle, scrutin du 12 juillet 2009.

Par ces interdictions de sortie du territoire et les assignations à résidence, le pouvoir met en péril la paix dont il a pourtant fait le thème principal de sa propagande et crée une situation susceptible de déboucher sur de nouveaux drames pour le peuple.

3. De l’enquête en cours en vue de l’ouverture d’une information judiciaire contre les responsables du Front des Partis de l’Opposition Congolaise

Dans son numéro 811 du jeudi 3 septembre 2009, le journal Les Dépêches de Brazzaville rapporte sous le titre : « Le ministre Alain AKOUALA ATIPAULT persiste : une enquête vise les leaders du Front de l’Opposition », une intervention de Monsieur AKOUALA ATIPAULT, par laquelle l’intéressé déclare entre autres : »(…) Ange Edouard POUNGUI autant que les autres leaders de l’Opposition sont frappés d’interdiction de sortie du territoire national. Cette interdiction fait suite à l’enquête ouverte par le procureur général à propos de la marche organisée par l’Opposition, le 15 juillet dernier (…). Le porte-parole du gouvernement a indiqué que cette marche qui n’avait pas été autorisée par les autorités compétentes, constituait un trouble à l’ordre public. »

Cette déclaration d’Alain AKOUALA ATIPAULT appelle deux observations.

La première porte sur les allégations selon lesquelles l’enquête serait ouverte par le procureur de la République. Les contacts pris par les conseils juridiques de l’opposition, révèlent que le procureur déclare qu’il n’a jamais été saisi d’une telle procédure. Il s’agit donc d’une affaire purement politique, imaginée et organisée par le pouvoir exécutif.La seconde observation a trait à l’enquête elle-même sur la marche du 15 juillet 2009 et à l’ouverture d’une information judiciaire contre les responsables de l’Opposition à l’issue de cette enquête.

Rappelons que la marche pacifique du 15 juillet 2009 avait pour objet de protester contre l’interdiction par le pouvoir du meeting en salle du Front. En effet, ce jour-là, le Front avait obtenu du Préfet du Département de Brazzaville, l’autorisation d’organiser au Palais du Parlement, une conférence de presse, suivie d’un meeting en salle. Dès 10 heures, le candidat Denis SASSOU NGUESSO avait fait occuper le Palais du Parlement par la garde présidentielle pour empêcher la tenue de la conférence de presse du Front pourtant autorisée par le Préfet du Département de Brazzaville.

C’est pour exprimer leur désapprobation des interdictions répétées des activités régulières du Front que, spontanément, les militants et sympathisants avaient proposé une marche pacifique le long de l’avenue des trois martyrs, marche réprimée dans le sang par le pouvoir qui a fait tirer à balles réelles en direction des responsables du Front, blessant deux (2) militants.

Faut-il le rappeler, la marche pacifique de l’Opposition, le 15 juillet 2009, était organisée conformément aux dispositions de l’article 21 de la Constitution qui garantit la liberté d’association, de réunion, de manifestation et de cortège. Elle était donc parfaitement légale.

Au cours de cette marche, les militants et sympathisants du Front n’ont posé aucun acte de nature à troubler l’ordre public. D’où vient alors que le pouvoir prenne prétexte de cette marche pour crier au complot de l’opposition ? Pour accréditer la thèse d’un coup d’Etat préparé par le Front des Partis de l’Opposition Congolaise, le pouvoir, après avoir procédé à l’arrestation, l’interrogatoire et l’incarcération des militaires mis à la disposition des candidats de l’opposition par lui-même, le pouvoir, dissions-nous, est en train de recruter au moyen de la corruption, de faux témoins. Dans ce macabre dessein, un colonel de la police nationale a effectué deux missions à Mossendjo, Dolisie et Nkayi les 04 et 14 juillet 2009, pour recruter, moyennant de fortes sommes d’argent, des jeunes qui accepteraient de venir témoigner faussement contre l’opposition, lors du procès projeté par le pouvoir.

De même, à Brazzaville, les enquêteurs du Général Gilbert MOKOKI ont interrogé le lundi 07 septembre et le mercredi 09 septembre 2009, le président d’un parti du Front qu’ils ont confronté avec des jeunes à qui il aurait prétendument distribué des rames de guerre la veille de l’élection présidentielle, aux fins de perturber le scrutin du 12 juillet.

Tout cela est ridicule, car, chacun sait que l’élection présidentielle, scrutin du 12 juillet 2009, s’est déroulée sans le moindre coup de feu à Brazzaville. Dès lors, le coup d’Etat supposé de l’opposition, n’est rien d’autre qu’une affabulation montée de toutes pièces par le Conseil National de Sécurité, dans le noir dessein de décapiter le FPOC.

D’ores est déjà, le Front prévient le pouvoir qu’il soulève une pierre qui va lui retomber sur les pieds, car, le Front prépare un dossier en béton pour démonter ses mensonges cousus de fil blanc.

Le président Denis SASSOU NGUESSO, qui a fait le serment de respecter et de défendre la Constitution peut-il vouloir traduire en justice les responsables du Front qui, en participant à la marche pacifique du 15 juillet 2009, n’ont fait que défendre leurs droits, garantis par l’article 21 susmentionné de la loi fondamentale ? Si le Congo est, comme le claironne chaque jour le pouvoir, un Etat de droit, alors le président Denis SASSOU NGUESSO a l’impérieux devoir de réprimer net la volonté têtue du Conseil National de Sécurité d’arrêter les responsables de l’Opposition et de les traduire en justice.

Il a déjà du mal à faire avaliser son coup d’Etat électoral par le peuple congolais et la Communauté internationale. Il aggraverait son cas si, sous l’instigation des faucons du pouvoir, il commettait la grave faute politique de faire arrêter des responsables de l’Opposition.

C’est pourquoi le Front des Partis de l’Opposition Congolaise, fidèle à sa vocation de paix, d’unité et de concorde nationales, l’invite à respecter son serment du 14 août 2009.

Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise exhorte le peuple Congolais en général, les militants et sympathisants de l’Opposition en particulier, à demeurer vigilants et à barrer la route aux provocations des faucons du pouvoir qui cherchent à embraser à nouveau le Congo.

Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise appelle la Communauté internationale à aider le Congo dans la résolution de la nouvelle crise politique qui pointe à l’horizon, en obtenant du gouvernement, la levée immédiate des mesures illégales et arbitraires d’interdiction de sortie du territoire national, d’assignation à résidence à Brazzaville et de traduction devant la justice des responsables des partis du Front de l’Opposition Congolaise.

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J’ai été inderdit d’embarquer pour Dolisie où se tient une reunion du Bureau politique de l’Upads

Posté par aep1 le 5 septembre 2009

LE REGIME POURSUIT SON ACHARNEMENT

Le régime dictatorial et illégitime de Brazzaville m’a de nouveau empêché de prendre mon avion ce vendredi 4 septembre pour Dolisie, troisième ville du pays, au sud ouest du Congo-Brazzaville.

Dolisie, bastion de notre parti abrite en effet à compter de ce samedi 5 septembre une réunion du Bureau politique de l’UPADS.  Même le Secrétaire Général de notre parti, Pascal Tsaty Mabiala qui pourtant est député à l’Assemblée nationale s’est vu frappé par cette mesure d’entrave à la liberté de circuler, y compris à l’intérieur du territoire national. Et à chaque fois, le mode opératoire demeure le même, pas de note ou de texte écrit pour notifier cette interdiction, tout est verbal. Ceci confirme de facto mon assignation à résidence de fait.

Nous prenons à témoin la communauté internationale face à ces pratiques d’un autre âge, propres aux systèmes dictatoriaux, tel que l’incarne le régime du Congo-Brazzaville.

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Posté par aep1 le 28 août 2009

Ange-Edouard POUNGUI                                                                                                    Brazzaville, le 26 août 2009         

1364 rue Loufou

Plateau des 15 ans

Brazzaville – République du Congo___________________________________________________________________________________________________


                                                                                                                     Monsieur Alain AKOUALA ATIPAULT

                                                                                                                    Ministre de la Communication, Porte-parole du

                                                                                                                    Gouvernement, Chargé des Relations avec le Parlement

                                                                                                                     Brazzaville – République du Congo

 

Monsieur le Ministre,

Répondant aux questions d’un journaliste de RFI  le 15 août 2009, vous avez expliqué qu’une mesure d’interdiction de sortie du territoire national était prise à l’encontre des « hommes politiques congolais de tous bords à l’occasion du 49ème anniversaire de l’indépendance de notre pays  (sic)». Votre déclaration était censée justifier l’interdiction de sortir du Congo dont j’ai été l’objet ce 14 août 2009.

Rassuré par votre déclaration aguichante, le dimanche 16 août 2009 soit 24 heures environ après les festivités sus citées, j’ai essayé une nouvelle fois de voyager. Malheureusement à l’aéroport Maya-Maya, l’officier de la Police de l’air m’a signifié que la mesure m’interdisant de voyager n’était toujours pas rapportée. J’ai essuyé un troisième refus le 23 août 2009. A cet égard, je me permets de vous faire observer que cette interdiction et les raisons qui la justifient, ne m’ont jamais été formellement notifiées, les officiers chargés de son exécution se contentant de répéter qu’ils exécutaient les ordres reçus de leur hiérarchie. Pourtant le 18 août 2009, mon conseil, maître Bernard Amédée N’Ganga, a adressé une correspondance au colonel Obara, directeur général de la Sécurité d’Etat, aux fins d’obtenir de plus amples explications au sujet de cette mesure injustifiée. Cette correspondance est demeurée sans réponse jusqu’à ce jour.

Ce 25 août 2009, RFI a de nouveau rapporté vos propos selon lesquels, l’interdiction de voyager hors du territoire national dont je suis la victime, serait fondée sur l’ouverture d’une enquête me concernant, à la suite de la marche pacifique que l’Opposition dont je suis, avait organisée le 15 juillet 2009 à Brazzaville.

Face à des explications aussi contradictoires que fantaisistes, je vous saurais gré de me donner une bonne raison de croire plutôt à la première version qu’à la seconde car, les festivités du 15 août sont bel et bien derrière nous, tandis que jusqu’à ce jour, aucune convocation ou ordonnance ne m’a été adressée aussi bien par la Sécurité d’Etat que par M. le procureur de la République. J’en déduis donc que ma présence forcée à Brazzaville est une assignation à résidence de facto, par conséquent arbitraire.

Monsieur le ministre,

C’est le moment d’appeler votre attention qu’en vertu des articles 2 et 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, en vertu des articles 2 et 12 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 26 juin 1981, et en considération des  articles 8, 9, 16 et 21 de la Constitution de la République du Congo du 20 janvier 2002, je vous saurais gré de bien vouloir me communiquer le texte de loi, ou l’ordonnance sur lesquels vous vous êtes appuyé, pour bâtir vos explications spécieuses sur les antennes de RFI. A défaut, je tiendrai l’Etat pour responsable des violations flagrantes de la Constitution et des textes internationaux, pour harcèlement sur ma personne et propagation de fausses nouvelles.

Aussi, sans réponse de votre part sous huitaine, devant l’arbitraire et fort de mon bon droit, serais-je dans l’obligation d’ester en justice, avec constitution de partie civile, pour violations répétées de mes droits, abus de pouvoir, persécution et privation de liberté.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération très distinguée.

                                                                                                  Ange-Edouard POUNGUI,

                                                                                                   Ancien Premier Ministre

                                                                                                  Vice-président de l’UPADS

                                                                                                            

CC. : Me Bernard Amédée N’Ganga

P.J. : extraits de :

-  la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948

-  la Charte Africaine des Droits de l’Homme  et des Peuples du 26 juin 1981

-  la Constitution congolaise du 20 janvier 2002

 

                                                   Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948

Article 2Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international, du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 13. 1° Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État.

                   2° Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

 

                                                   Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 26 juin 1981

Article 2

Toute personne a droit à la jouissance des droits et libertés reconnus et garantis dans la présente Charte sans distinction aucune, notamment de race, d’ethnie, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Article 12

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat, sous réserve de se conformer aux règles édictées par la loi.

2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. Ce droit ne peut faire l’objet de restrictions que si celles-ci sont prévues par la loi, nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l’ordre public, la santé ou la moralité publique.

3. Toute personne a le droit, en cas de persécution, de rechercher et de recevoir asile en territoire étranger, conformément à la loi de chaque pays et aux conventions internationales.

4. L’étranger légalement admis sur le territoire d’un Etat partie à la présente Charte ne pourra en être expulsé qu’en vertu d’une décision conforme à la loi.

5. L’expulsion collective d’étrangers est interdite. L’expulsion collective est celle qui vise globalement des groupes nationaux, raciaux, ethniques ou religieux.

 

                                                  Constitution de la République du Congo du 20 janvier 2002

ARTICLE 8 : Tous les citoyens sont égaux devant la loi. Est interdite toute discrimination fondée sur l’origine, la situation sociale ou matérielle, l’appartenance raciale, ethnique ou départementale, le sexe, l’instruction, la langue, la religion, la philosophie ou le lieu de résidence, sous réserve des dispositions des articles 58 et 96. La femme a les mêmes droits que l’homme. La loi garantit et assure sa promotion et sa représentativité à toutes les fonctions politiques, électives et administratives.

ARTICLE 9 : La liberté de la personne humaine est inviolable. Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou détenu. Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d’une procédure lui garantissant les droits de la défense. Tout acte de torture, tout traitement cruel, inhumain ou dégradant est interdit.

ARTICLE 16 : Tout citoyen a le droit de circuler librement sur le territoire national. Il a le droit de sortir librement du territoire national, s’il ne fait l’objet de poursuites pénales, et d’y revenir.

ARTICLE 21 : L’Etat reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d’aller et de venir, d’association, de réunion, de cortège et de manifestation.

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COMMUNIQUE

Suite à l’émoi suscité par l’arbitraire assignation à résidence de l’ancien Premier Ministre et Vice-président de l’UPADS  Ange -Edouard POUNGUI et les autres leaders du Front Uni de l’Opposition Congolaise à Brazzaville, par l’illégitime et dictatorial régime mal élu de Brazzaville, Paris se mobilise, un Comité de crise a été mis sur pied dans la capitale française. Il se réunira ce dimanche 30 août 2009 à Aubervilliers,  pour définir les actions et les modalités pratiques de son fonctionnement.

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Congo Brazzaville: Le discredit du gouvernement

Posté par aep1 le 26 août 2009

Sassou peut voyager mais pas les opposants

Pendant qu’il assigne  abusivement à résidence les leaders de l’opposition, le dictateur de Mpila qui estime avoir plus de droits que les autres congolais s’est offert un voyage en Espagne…  Pendant ce temps, ses ministres passent leur temps à se contredire, frisant le ridicule sur les raisons de leur acharnement en multipliant les prétextes fallacieux.

Hier , ils évoquaient le défilé de la fête nationale du 15 aoùt 2009 , maintenant ils prétextent une enquête…

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Ma situation dans la presse internationale: AFP/ LE FIGARO / NEWS24.COM

Posté par aep1 le 18 août 2009

ANGE EDOUARD POUNGUI ASSIGNE A RESIDENCE A BRAZZAVILLE

La version anglaise sur news 24.com  du 17/08/09

[gv data= »http://video.google.com/googleplayer.swf?docId=http://www.news24.com/content/africa/news/965

Le Figaro du 17/08/2008

Cliquer sur ce lien

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/08/17/01011-20090817FILWWW00278-congo-opposant-assigne-a-residence.php

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L’acharnement du pouvoir

Posté par aep1 le 17 août 2009

JE SUIS ASSIGNE A RESIDENCE

Ce dimanche soir 16 aôut 2009, j’ai fait l’objet d’une nouvelle interdiction  de voyager, sur un autre vol d’Air France. A l’aéroport, il m’a été signifié que la mesure m’interdisant de voyager n’était pas encore levée. Or, comme vous l’avez entendu de la bouche du Ministre congolais de l’Information Alain Akouala sur RFI, cette mesure aurait dû être levée au lendemain de la fête nationale, soit ce 16 aout.

Il m’a donc été conseillé de me renseigner auprès de la Direction Générale de la Sureté du Térritoire où il y a une permanence même le dimanche. A mon collaborateur qui s’y est rendu, il lui a été conseillé de s’adresser au Secrétariat du Conseil National de Sécurité dont le Secrétaire Général n’est autre que Dominique Okemba tandis que la présidence est assurée par M. Sassou lui-même. Ici, il  a été conseillé à mon émissaire de s’adresser au colonel Obouandé signataire de la note listant les personnalités interdites de sortir et sur laquelle se fonde la police des frontières, pour m’empêcher de voyager. Ce colonel était bien évidemment absent, donc injoignable.

Tout porte à croire que je suis donc  assigné à résidence , sans motif, comme dans toute bonne république bananière qui se respecte…

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LE REGIME DE BRAZZAVILLE M’A INTERDIT D’EMBARQUER SUR LE VOL D’AIR FRANCE POUR PARIS

Posté par aep1 le 15 août 2009

J’hallucine

Je devais embarquer ce vendredi soir 14 aout 2009 au départ de Brazzaville pour Paris sur le vol régulier d’Air France. Contre toute attente, j’ai été interdit d’embarquer par les autorités aéroportuaires de Maya-Maya manifestement embarrassées.  Aucune raison, aucun motif ne m’ont été signifiés, nous avons reçu des ordres de notre « hiérarchie » ont-ils simplement ajouté. Cette interdiction de sortie du territoire semble s’appliquer à toutes les hautes personnalités de l’opposition, notamment aux candidats à la présidentielle.  Une liste aurait été dressée et déposée à l’aéroport à cet effet.

Après des élections chaotiques, le pouvoir qui se sait mal élu et donc illégitime continue à avoir peur de ses opposants et cherche des provocations inutiles.

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MISE AU POINT AU WEBMASTER DU SITE INTERNET LE MOUSTIQUE

Posté par aep1 le 14 août 2009

Monsieur le webmaster du site Internet le Moustique,

Dans un tract paru sur votre site, ce 12 août 2009, l’auteur qui se cache derrière le pseudo de « Mwana niaou », allègue que je serais « à quelques mètres du poste de Premier ministre de Sassou V ». Il affirme que « tout le monde en parle à Brazza la verte ». Et, pour donner un peu de vraisemblance à son affabulation, il va jusqu’à prétendre que je serais « en froid avec mes anciens amis du Front des partis de l’Opposition congolaise (FPOC) ».

En réponse à ces fariboles grossières, j’aurais pu opposer un silence méprisant, si la démarche de l’auteur ne laissait apparaitre une réelle volonté de nuire, au-delà de ma modeste personne, à ma famille politique. Monsieur Mwana niaou autrement dit Chaton, soyons sérieux ! Je suis à Brazzaville qui selon vous, crisserait de bruits sur mon entrée imminente au gouvernement tandis que je suis le seul à ne pas le savoir !

Non ! N’en déplaise monsieur Chaton, je ne serai plus jamais  le Premier Ministre de M. Sassou V à qui le peuple congolais vient d’infliger un cinglant désaveu, ce 12 juillet 2009, en s’abstenant massivement d’aller voter ! A ce propos, je vous conseille de lire la déclaration que j’ai publiée dans la Semaine Africaine N° 2914 du 28 juillet 2009. Au demeurant, la fonction de Premier ministre existe-t-elle dans la constitution  que M. Sassou s’est taillée en 2002 ?

Par contre, je suis fier de l’appartenance de l’UPADS au Front des partis de l’opposition congolaise  et, si vous aviez pris le soin de vous renseigner, vous auriez appris que j’ai participé activement à la dernière convention du FPOC, qui s’est tenue du 08 au 10 août 2009 au siège de l’ARD, à la tête de la délégation de mon parti. Enfin, pour votre information, sachez que le Secrétaire Général de l’UPADS, le camarade Pascal Tsaty-Mabiala a été reconduit comme Vice Président, porte-parole du Front des partis de l’opposition congolaise. Enfin, je vous conseille de vous informer sur l’organisation du FPOC pour comprendre pourquoi je ne figure pas dans le bureau du Collège des présidents du FPOC.

Ange-Edouard POUNGUI

 

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DECLARATION DE L’UNION PANAFRICAINE POUR LA DEMOCRATIE SOCIALE (UPADS) SUITE A L’ARRESTATION ARBITRAIRE DU COLONEL FERDINAND MBAOU

Posté par aep1 le 6 août 2009

lespalmiers.jpgAprès une élection présidentielle controversée, marquée par une abstention-record, signe tangible du rejet par le peuple congolais de ce pouvoir et en particulier de celui qui en est l’incarnation, alors que l’analyse fine des résultats de cette élection devrait inciter le pouvoir à revoir fondamentalement son mode de gestion de ce pays voué inexorablement à une régression politique, économique et sociale, c’est au contraire à une chasse à l’homme que l’on assiste. Et comme c’est ainsi depuis 12 ans, c’est à L’U.PA.D.S que le pouvoir s’en prend, en ordonnant l’arrestation illégale d’un des principaux collaborateurs du Président Pascal LISSOUBA en la personne du colonel Ferdinand MBAOU, écroué de manière expéditive à la maison d’arrêt de Brazzaville, sitôt rentré d’exil.

Que ceux qui pouvaient encore croire en ces discours déclamatoires du Président Denis SASSOU NGUESSO sur la paix, la réconciliation nationale, l’unité nationale se ravisent, Ils ne sont que stériles paroles à but électoraliste, qui s’ajoutent à celles, tout aussi démagogiques sur la démocratie et l’Etat de droit et qui ne sont que simple bluff démocratique destiné à s’attirer les bonnes grâces de la communauté internationale.

Rattrapé par sa nature tyrannique, le pouvoir se dévoile au grand jour eu mettant en branle services de répression dans le seul but de réduire au silence toute velléité de contestation. Et les victimes toutes trouvées, ce sont les cadres civils et militaires proches de L’U.PA.DS sur lesquels le pouvoir de Brazzaville s’acharne tel un aigle sur sa proie.

En attendant de savoir davantage sur les motivations qui sous-tendent cette arrestation arbitraire, celles en notre disposition ne relevant que du dérisoire dans une démocratie si tant est que le Congo s’y trouve, la direction nationale de I’U.PA.D.S rend le pouvoir responsable des atteintes physiques et morales qui surviendraient sur l’intégrité du colonel MBAOU.

C’est pourquoi I’U.PA.D.S exprime sa préoccupation devant cette restriction grave des libertés et le recours au délit d’opinion que l’on croyait définitivement banni dans un pays dit démocratique.

Enfin, I’U.PA.DS lance un appel aux organisations des droits de l’homme et à tous les démocrates pour défendre les droits des citoyens et les libertés publiques, menacés au Congo.

Le Secrétaire Général de L’U.PA.D.S

Pascal TSATY- MABIALA

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