Pacification de la vie politique

Posté par aep1 le 3 novembre 2009

le FPOC monte au créneau

La pacification de la vie politique devient un impératif majeur, après le simulacre d’élection du 12 juillet 2009, la répression de la marche pacifique de l’opposition le 15 juillet, les interdictions de sortie du territoire devenues de facto assignation à résidence, la sortie de Brazzaville étant elle-même interdite, et la reculade du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville du 28 octobre dernier. Cette situation insupportable ne pouvait continuer à perdurer sans une réaction vigoureuse du  Front Uni des Partis de l’Opposition Congolaise FPOC.

Mathias DZON, Ange-Edouard POUNGUI, Emmanuel NGOUÉLONDÉLÉ-MONGO, Clément MIÉRASSA, Guy-Romain KINFOUSSIA et Hervé MALONGA, voilà la ligne d’attaque des leaders du Front Uni des Partis de l’Opposition Congolaise qui a  été reçue ce 30 octobre 2009 à 10 heures par Emmanuel YOKA, Ministre d’Etat chargé du Pôle Souveraineté. Cette rencontre fait suite à une correspondance que le Bureau du Front lui avait adressée en sa qualité de Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

Il ressort de cette rencontre que les mesures injustes et arbitraires qui frappent les leaders de l’Opposition ont été levées. Nous en avons à présent la confirmation, avec le voyage ce dimanche 1er novembre pour Paris, du Général Emmanuel NGOUÉLONDÉLÉ MONGO.

Prenant acte de cette décision par la voix d’Emmanuel YOKA, Ministre d’Etat chargé du Pôle Souveraineté, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le Front Uni des Partis de l’Opposition  va cependant adresser une correspondance au Ministre pour une confirmation écrite. En effet, le Congo ayant adopté le droit écrit, nous ne pouvons nous contenter des décisions informelles du pouvoir pour qui la volonté du dictateur est source de droit, tandis que sa parole vaut loi et règlement.

Au moment où nous écrivons ces lignes, nous apprenons que le Général Emmanuel NGOUÉLONDÉLÉ-MONGO est arrivé ce matin 02 novembre à Paris, par le vol d’Air France

Nous restons cependant mobilisés et vigilants : la lutte continue !

Didier Mahouèle ma Makita

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L’épilogue

Posté par aep1 le 2 novembre 2009

FIN DE NOTRE ASSIGNATION A RESIDENCE

sanstitre.jpgNous sommes désormais libres de nos mouvements et de nos droits, suite à la levée de l’assignation à résidence de facto, dont les leaders du Front des partis de  l’Opposition  moi même y compris, avons été  victimes durant trois mois. Levée annoncée par M. Emmanuel Yoka, ministre d’Etat, chargé de la coordination du pôle souveraineté,  Ministre de la Justice, Gardes des Sceaux .

Prenant acte de cette annonce, nous avons adressé une correspondance au ministre pour une confirmation écrite de cette décision.

La délégation des leaders du Front Uni des Partis de l’Opposition Congolaise qui était reçue ce 30 octobre 2009 à 19 heures par M. Emmanuel YOKA, Ministre d’Etat chargé du Pôle Souveraineté, Ministre de la Justice, Gardes des Sceaux était composée de Mathias DZON, Ange-Edouard POUNGUI, Emmanuel NGOUOLONDELÉ-MONGO, Clément MIERASSA, Guy-Romain KINFOUSSIA et Hervé MALONGA.

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Le Verdict

Posté par aep1 le 28 octobre 2009

La Justice a refusé de dire le droit

Sans surprise, le juge Bayi, président du Tribunal de grande instance a refusé de dire le droit. Il s’est déclaré incompétent. Comme Ponce Pilate, il « s’est lavé les mains ». Ainsi, l’hypothèse que je pronostiquais comme la plus probable, a été confirmée. Je ne voyais pas en effet un juge congolais, annuler un acte du dictateur ! La conséquence de cette décision est la prolongation ad vitam aeternan de mon assignation à résidence à Brazzaville.  Sassou veut m’avoir à l’usure mais il ne m’aura pas ! Entre temps, nous sommes en possession de la lettre du procureur de la République, interdisant certains personnes; principalement les leaders de l’opposition, de sortir du territoire.

Enfin, l’audition de Mathias Dzon par le juge d’instruction, a été reportée au mardi prochain. Enfin, l’hypothèse de  voir les leaders de l’opposition tous défiler au cabinet du juge d’instruction Itoua Priva, n’est pas à écarter. Nous nous y préparons !

Plus que jamais, restons  mobilisés et vigilants !

Bon courage à tous !

La lutte continue !

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Mardi 27 octobre 2009, dernière audience de notre affaire

Posté par aep1 le 26 octobre 2009

Enfin, le dénouement ?

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L’audience a finalement eu lieu ce 20 octobre 2009

Posté par aep1 le 21 octobre 2009

Le résumé

Après moult reports l’audience  s’est finalement déroulée ce mardi 20 octobre 2009, l’avocat du colonel Ndinga Jean Cyril était présent cette fois. Le public était nombreux et les forces de l’ordre aussi. Visiblement, le pouvoir craignait sans doute des débordements.

A la demande du juge Bayi qui a repris le dossier, Président du Tribunal de grande instance, les avocats ont tour à tour plaidé au fond. Maître Amédée Nganga , notre avocat, a fait une plaidoirie formidable et techniquement solide. Il a parlé pendant 25 minutes environ.

Il a surtout démontré le caractère arbitraire de la mesure qui nous frappe et, en l’absence de tout  acte écrit émanant d’une autorité investie d’un pouvoir reglementaire ou judiciaire (juge d’instruction ou le ministère public), il a rendu le colonel Ndinga seul responsable de cette mesure arbitraire d’interdiction de sortie du Brazzaville et du pays.

En effet, le colonel Ndinga n’a jamais pu nous opposer une décision écrite et motivée, nous empêchant de jouir de notre liberté d’aller et venir, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. D’ailleurs, en vertu de l’article 13 de la constitution, le colonel Ndinga n’était pas obligé d’exécuter les ordres reçus d’Okemba Dominique, sa « hiérarchie ». Ce dernier, en se gardant de donner des instructions écrites, espérait se prémunir et/ou neutraliser toute action judiciaire contre lui-même et sa décision arbitraire. D’ailleurs, le secrétaire du conseil national de sécurité et/ou le « conseiller spécial » est-il revêtu du pouvoir réglementaire ? C’est ainsi que, sans décision écrite, point de recours administratif ! Voilà pourquoi c’est au juge judiciaire que nous nous sommes adressés et non au juge administratif.

En conclusion, notre avocat a demandé au juge, l’annulation de la décision arbitraire querellée.

Quant à la partie adverse, représentée par maître Oko par ailleurs avocat de l’Etat, mais constitué par le colonel Ndinga, il a mis l’accent sur l’incompétence du juge de l’ordre judiciaire dans cette affaire. Il a donc demandé au juge de se déclarer incompétent dans cette affaire. Il faut cependant noter  que ce « professionnel » de défense des droits et libertés des citoyens, a tenté bien maladroitement par une réthorique confuse, de justifier la décision qui nous frappe.

Prochaine et dernière audience, mardi 27 octobre

L’affaire a été mise en délibéré par le juge qui a fixé la prochaine et dernière audience au mardi 27 octobre. Cela dit, je ne me fais aucune illusion sur la décision que rendra le juge qui aurait déjà  subi des pressions du clan. On lui reprocherait de n’avoir pas déclaré irrecevable notre requête dès le départ. C’est ainsi qu’à défaut de nous débouter, il se déclarera plus probablement incompétent.  Mais ce sera, une fois de plus, la démonstration par l’absurde que le Congo sous Sassou IV ou V n’est pas Etat de droit et où la justice est aux ordres.

C’est ainsi que notre liberté est impunément violée et notre dignité bafouée. Voici maintenant bientôt trois mois que cela dure !

Je tiens cependant à vous rassurer que malgré le désagrément que nous cause cette mesure arbitraire, nous tenons bon et nous ne sommes pas prêts de baisser les bras ni à capituler face à la persécution dont nous sommes victimes de la part du régime dictatorial incarné par le général Sassou dont la volonté est devenue source de droit tandis que la parole est source de loi !

Bon courage à tous ! Restons mobilisés et vigilants !

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Congo-Justice: suite de notre affaire

Posté par aep1 le 16 octobre 2009

Encore un nouveau report

Notre affaire a été de nouveau reportée pour absence de la partie adverse. Elle est reportée au mardi 20 octobre. Il s’agit, selon le juge, d’un « report ferme » c’est-à-dire si la partie adverse n’est pas présente, l’affaire sera jugée  au fond cette fois.

A chaque audience, le public est de plus en plus nombreux et impatient. Ce 13 octobre, le public était encore plus nombreux. Tout porte à croire que l’on joue la montre dans cette affaire, avec ces multiples reports. Notons par ailleurs que le président du tribunal de grande instance qui avait accepté et instruit notre dossier, l’a passé depuis la deuxième audience du 09 octobre à un autre juge.

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Suite de notre affaire au tribunal de grande instance de Brazzaville

Posté par aep1 le 8 octobre 2009

Congo / Justice

 Le 14 Octobre 2009 : nouvelle audienceaep9.jpg

Le 6 octobre dernier comme nous vous l’annoncions, on était convoqué le Général Emmanuel Ngouolondélé et moi au tribunal de grande instance de Brazzaville, dans  l’affaire qui nous oppose à l’officier de la police des frontières de l’aéroport de Maya Maya, le colonel Dinga Cyril, qui nous avait notifiée verbalement l’interdiction de voyager à l’étranger y compris à l’intérieur du territoire congolais, sans motif précis.

Entravant ainsi notre liberté de circulation et mouvement pourtant garantie par la constitution congolaise.

Nous avions alors,  fort de cette criarde et absurde injustice, décidé d’attaquer en annulation, pour abus de pouvoir et non respect de la présomption d’innoncence, la décision qui nous interdit de sortir du pays ou de Brazzaville, et qui nous assigne de fait à résidence alors que nous ne faisions l’objet d’aucune quelconque information judiciaire.

Le jour de l’audience, ce 6 octobre 2009, cet officier de la police des frontières de l’aéroport de Maya Maya a tout simplement choisi de ne pas se présenter à la cour.  Il s’est par la suite adjugé des services d’un conseil juridique qui a demandé un report, le temps dit-il de s’impregner du dossier.

La nouvelle audience est donc fixée au mardi 14 octobre 2009.

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Audience ce mardi 6 Octobre au tribunal de grande instance de Brazzaville

Posté par aep1 le 6 octobre 2009

Congo /Justice

Nous attaquons en annulation pour abus de pouvoir, la décision qui nous interdit de voyager

Le général Ngouolondélé et moi-même avons pris  l’initiative, en accord avec notre conseil maître Amédée Nganga, d’ester en justice et attaquer en annulation, pour abus de pouvoir et pour non respect de la présomption d’innoncence, la décision qui nous interdit de sortir du pays ou de Brazzaville.

Nous sommes donc convoqués à cet effet au tribunal de grande instance de Brazzaville ce mardi 6 Octobre 2009, date à laquelle et censée s’ouvrir cette audience.  Comme aucune décision écrite ne nous a jamais été  opposée jusqu’à ce jour, nous attaquons l’officier de la police des frontières de l’aéroport de Maya Maya, le colonel Dinga Cyril, qui nous l’a notifiée verbalement.

En effet, comment peut-on nous empêcher de jouir de notre liberté d’aller et venir, sans nous avoir préalablement mis en examen?

A supposer même que nous soyons absents au procès que le pouvoir se prépare à intenter contre nous, nous ne pourrions pas  échapper à la justice puisque nous serions dans cette hypothèse, condamnés par contumace ! Quant à la procédure relative à la marche du 15 juillet, après les auditions devant la commission conduite par le général Moukoki, nous sommes sans nouvelles des suites que le pouvoir entend lui donner. Le retour de M. Sassou Nguesso, permettra sans doute d’en savoir un peu plus, d’autant que le centre de décision de toute cette affaire est le conseil national de sécurité, dirigé parDominique Okemba sous la houlette de son oncle Sassou lui-même.

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Déclaration de la Coordination U.PA.D.S France Europe

Posté par aep1 le 29 septembre 2009

Déclaration de la Coordination U.PA.D.S France Europe suite aux restrictions des libertés dont sont victimes les membres du  Front des Partis de l’opposition Congolaise à Brazzaville

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La coordination U.PA.D.S France-Europe qui suit avec attention la situation politique au Congo Brazzaville se dit fortement préoccupée par les graves dérives autoritaires et autres violations des libertés et droits fondamentaux des citoyens dont sont victimes les membres du Front des Partis de l’opposition Congolaise à Brazzaville.

Cette attitude rétrograde du pouvoir du clan SASSOU et alliés à l’égard des membres du Front des Partis de l’opposition congolaise établit nettement que, non seulement Mr SASSOU, pourtant déclaré élu président de la république du Congo à plus de 78 % par sa cour constitutionnelle, ne croit pas en sa propre victoire, mais encore le scrutin présidentiel n’a été que pure mascarade, organisée par un gouvernement et une commission électorale aux ordres de SASSOU pour garantir un passage automatique de ce dernier dès le premier tour.

Alors que les populations congolaises, déjà profondément meurtries par la misère que le clan SASSOU leur impose depuis le coup d’Etat du 5 juin 1997, attendaient du Président «  réélu «  des réponses claires aux grands défis du pays, le pouvoir de SASSOU s’engage dans une minable fuite en avant, au nom d’une imaginaire atteinte à la sûreté d’Etat qui serait survenue lors de la marche pacifique de l’opposition le 15 juillet 2009 à Brazzaville.

Jamais, avec le clan SASSOU, le Congo Brazzaville n’aura tant souffert du manque d’unité et de réconciliation nationale, malgré les professions de foi de SASSOU dans la plupart de ses déclarations. Lors de son investiture le 15 août dernier, Monsieur SASSOU s’est engagé devant le peuple congolais et l’opinion internationale à garantir les libertés individuelles et collectives après s’être félicité du climat de paix qui a prévalu avant, pendant et après l’élection présidentielle. Dans la même déclaration, Monsieur SASSOU a dénoncé les antivaleurs, le manque d’éthique morale et a promis ne plus travailler  avec les magouilleurs.

Aujourd’hui, force est de constater que les libertés individuelles et collectives ne sont pas du tout garanties et que l’ancienne équipe gouvernementale qualifiée  d’inefficace a presque été reconduite. Les prétendus alliés de toutes obédiences du clan SASSOU ne tirent de cette nouvelle équipe que d’infimes et faibles portions congrues alors qu’il était convenu au travers d’accords signés entre ces parties qu’au-delà de la victoire de SASSOU, le pouvoir serait convenablement partagé, un vrai marché de dupes.

    Aux cotés des forces patriotiques congolaises qui œuvrent pour un changement de régime au Congo Brazzaville, la Coordination U.PA.D.S France Europe exprime pour deux raisons qu’elle estime majeures, son soutien à la marche démocratique du 15 juillet 2009 à Brazzaville. D’abord, cette marche venait en protestation au refus du pouvoir d’entériner une réunion en salle de l’opposition autorisée par le Préfet de Brazzaville. Ensuite, dans un climat de fraude électorale dont le pouvoir s’était rendue maître, la marche était une occasion pour les forces démocratiques de rejeter le holdup up électoral Monsieur SASSOU ;
                       
A ses camarades de lutte, Ange Edouard POUNGUI, Pascal TSATY MABIALA, Jacques MOUANDA -MPASSI, Mathis DZON, Guy Romain KINFOUSSIA , Emmanuel NGOLONDELE, Marion MANDZIMBA, Madame Aimé GNALY MAMBOU, Clément MIERASSA, Jean Paul BOUITY, Elo DACY, Paul DIHOULOU, Paul Marie MPOUELLE, Maître Ambroise Hervé MALONGA, Bonaventure MBAYA et autres membres du Front des partis de l’opposition congolaise que le clan SASSOU voudrait réduire en hommes sans droits, la Coordination U.PA.D.S France Europe exprime sa totale solidarité. Aussi dénonce- t-elle avec vigueur les méthodes d’intimidation et anti démocratiques du clan SASSOU qui visent à museler l’opposition afin de se donner des voies libres pour la poursuite du pillage du Congo à son seul profit et élargir l’enracinement du clan SASSOU dans les rouages de l’Etat.

La Coordination U.PA.D.S France Europe met en garde le pouvoir de Brazzaville sur les conséquences incalculables que pourraient générer son obstination à maintenir les membres du Front de l’opposition congolaise dans la situation de non droit dans laquelle ils sont  placés à Brazzaville. Elle condamne par ailleurs les lâches violences policières enregistrées lors de la marche et les représailles de toutes sortes qui s’en sont  suivies.

Aux populations congolaises au nom desquelles le Front des Partis de l’opposition congolaise mène son combat, la Coordination U.PA.D.S France Europe recommande davantage de vigilance, de courage et de conscience politique pour travailler à se débarrasser d’un pouvoir incapable et arrogant qui perd du temps à toute une nation, n’ayant jamais réalisé que le monde d’aujourd’hui est un monde de progrès.

Enfin, de la communauté internationale, particulièrement les USA, l’Union Européènne et l’Union Africaine, la Coordination U.PA.D.S France Europe exige plus d’attention vis-à-vis du Congo Brazzaville, un pays pris en tenaille par un clan au pouvoir, irrespectueux des engagements internationaux en matière de démocratie de droits de l’homme et de bonne gouvernance au profit du maintien au pouvoir dudit clan.

Fait à Paris
Le 27 septembre 2009

Pour la Coordination U.PA.D.S France Europe

Anges Eugène MABIALA

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Mon audition à la gendarmerie nationale

Posté par aep1 le 22 septembre 2009

 Le résumé

Au sortir de mon audition à la gendarmerie nationale ce lundi 21 septembre 2009, interrogatoire mené par le commandant de la Gendarmerie nationale, le général Gilbert Moukoki  à la tête d’une commission d’environ huit personnes, et, au cours duquel j’étais assisté de mon avocat, maître Bernard Amédée Nganga,  j’ai été interviewé par un journaliste de Radio France Internationale.

L’Interview
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Ecouter le Son

Notons que j’étais accompagné de plus d’une vingtaine de camarades et sympathisants dont huit dirigeants nationaux environ.  Je remercie tous ceux et toutes celles qui de loin ou de près  me soutiennent pendant cette épreuve de harcellement dont je suis l’objet de la part du pouvoir.

Ange-Edouard Poungui

 

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