Pacification de la vie politique

Posté par aep1 le 3 novembre 2009

le FPOC monte au créneau

La pacification de la vie politique devient un impératif majeur, après le simulacre d’élection du 12 juillet 2009, la répression de la marche pacifique de l’opposition le 15 juillet, les interdictions de sortie du territoire devenues de facto assignation à résidence, la sortie de Brazzaville étant elle-même interdite, et la reculade du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville du 28 octobre dernier. Cette situation insupportable ne pouvait continuer à perdurer sans une réaction vigoureuse du  Front Uni des Partis de l’Opposition Congolaise FPOC.

Mathias DZON, Ange-Edouard POUNGUI, Emmanuel NGOUÉLONDÉLÉ-MONGO, Clément MIÉRASSA, Guy-Romain KINFOUSSIA et Hervé MALONGA, voilà la ligne d’attaque des leaders du Front Uni des Partis de l’Opposition Congolaise qui a  été reçue ce 30 octobre 2009 à 10 heures par Emmanuel YOKA, Ministre d’Etat chargé du Pôle Souveraineté. Cette rencontre fait suite à une correspondance que le Bureau du Front lui avait adressée en sa qualité de Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

Il ressort de cette rencontre que les mesures injustes et arbitraires qui frappent les leaders de l’Opposition ont été levées. Nous en avons à présent la confirmation, avec le voyage ce dimanche 1er novembre pour Paris, du Général Emmanuel NGOUÉLONDÉLÉ MONGO.

Prenant acte de cette décision par la voix d’Emmanuel YOKA, Ministre d’Etat chargé du Pôle Souveraineté, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le Front Uni des Partis de l’Opposition  va cependant adresser une correspondance au Ministre pour une confirmation écrite. En effet, le Congo ayant adopté le droit écrit, nous ne pouvons nous contenter des décisions informelles du pouvoir pour qui la volonté du dictateur est source de droit, tandis que sa parole vaut loi et règlement.

Au moment où nous écrivons ces lignes, nous apprenons que le Général Emmanuel NGOUÉLONDÉLÉ-MONGO est arrivé ce matin 02 novembre à Paris, par le vol d’Air France

Nous restons cependant mobilisés et vigilants : la lutte continue !

Didier Mahouèle ma Makita

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L’épilogue

Posté par aep1 le 2 novembre 2009

FIN DE NOTRE ASSIGNATION A RESIDENCE

sanstitre.jpgNous sommes désormais libres de nos mouvements et de nos droits, suite à la levée de l’assignation à résidence de facto, dont les leaders du Front des partis de  l’Opposition  moi même y compris, avons été  victimes durant trois mois. Levée annoncée par M. Emmanuel Yoka, ministre d’Etat, chargé de la coordination du pôle souveraineté,  Ministre de la Justice, Gardes des Sceaux .

Prenant acte de cette annonce, nous avons adressé une correspondance au ministre pour une confirmation écrite de cette décision.

La délégation des leaders du Front Uni des Partis de l’Opposition Congolaise qui était reçue ce 30 octobre 2009 à 19 heures par M. Emmanuel YOKA, Ministre d’Etat chargé du Pôle Souveraineté, Ministre de la Justice, Gardes des Sceaux était composée de Mathias DZON, Ange-Edouard POUNGUI, Emmanuel NGOUOLONDELÉ-MONGO, Clément MIERASSA, Guy-Romain KINFOUSSIA et Hervé MALONGA.

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Le Verdict

Posté par aep1 le 28 octobre 2009

La Justice a refusé de dire le droit

Sans surprise, le juge Bayi, président du Tribunal de grande instance a refusé de dire le droit. Il s’est déclaré incompétent. Comme Ponce Pilate, il « s’est lavé les mains ». Ainsi, l’hypothèse que je pronostiquais comme la plus probable, a été confirmée. Je ne voyais pas en effet un juge congolais, annuler un acte du dictateur ! La conséquence de cette décision est la prolongation ad vitam aeternan de mon assignation à résidence à Brazzaville.  Sassou veut m’avoir à l’usure mais il ne m’aura pas ! Entre temps, nous sommes en possession de la lettre du procureur de la République, interdisant certains personnes; principalement les leaders de l’opposition, de sortir du territoire.

Enfin, l’audition de Mathias Dzon par le juge d’instruction, a été reportée au mardi prochain. Enfin, l’hypothèse de  voir les leaders de l’opposition tous défiler au cabinet du juge d’instruction Itoua Priva, n’est pas à écarter. Nous nous y préparons !

Plus que jamais, restons  mobilisés et vigilants !

Bon courage à tous !

La lutte continue !

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L’audience a finalement eu lieu ce 20 octobre 2009

Posté par aep1 le 21 octobre 2009

Le résumé

Après moult reports l’audience  s’est finalement déroulée ce mardi 20 octobre 2009, l’avocat du colonel Ndinga Jean Cyril était présent cette fois. Le public était nombreux et les forces de l’ordre aussi. Visiblement, le pouvoir craignait sans doute des débordements.

A la demande du juge Bayi qui a repris le dossier, Président du Tribunal de grande instance, les avocats ont tour à tour plaidé au fond. Maître Amédée Nganga , notre avocat, a fait une plaidoirie formidable et techniquement solide. Il a parlé pendant 25 minutes environ.

Il a surtout démontré le caractère arbitraire de la mesure qui nous frappe et, en l’absence de tout  acte écrit émanant d’une autorité investie d’un pouvoir reglementaire ou judiciaire (juge d’instruction ou le ministère public), il a rendu le colonel Ndinga seul responsable de cette mesure arbitraire d’interdiction de sortie du Brazzaville et du pays.

En effet, le colonel Ndinga n’a jamais pu nous opposer une décision écrite et motivée, nous empêchant de jouir de notre liberté d’aller et venir, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. D’ailleurs, en vertu de l’article 13 de la constitution, le colonel Ndinga n’était pas obligé d’exécuter les ordres reçus d’Okemba Dominique, sa « hiérarchie ». Ce dernier, en se gardant de donner des instructions écrites, espérait se prémunir et/ou neutraliser toute action judiciaire contre lui-même et sa décision arbitraire. D’ailleurs, le secrétaire du conseil national de sécurité et/ou le « conseiller spécial » est-il revêtu du pouvoir réglementaire ? C’est ainsi que, sans décision écrite, point de recours administratif ! Voilà pourquoi c’est au juge judiciaire que nous nous sommes adressés et non au juge administratif.

En conclusion, notre avocat a demandé au juge, l’annulation de la décision arbitraire querellée.

Quant à la partie adverse, représentée par maître Oko par ailleurs avocat de l’Etat, mais constitué par le colonel Ndinga, il a mis l’accent sur l’incompétence du juge de l’ordre judiciaire dans cette affaire. Il a donc demandé au juge de se déclarer incompétent dans cette affaire. Il faut cependant noter  que ce « professionnel » de défense des droits et libertés des citoyens, a tenté bien maladroitement par une réthorique confuse, de justifier la décision qui nous frappe.

Prochaine et dernière audience, mardi 27 octobre

L’affaire a été mise en délibéré par le juge qui a fixé la prochaine et dernière audience au mardi 27 octobre. Cela dit, je ne me fais aucune illusion sur la décision que rendra le juge qui aurait déjà  subi des pressions du clan. On lui reprocherait de n’avoir pas déclaré irrecevable notre requête dès le départ. C’est ainsi qu’à défaut de nous débouter, il se déclarera plus probablement incompétent.  Mais ce sera, une fois de plus, la démonstration par l’absurde que le Congo sous Sassou IV ou V n’est pas Etat de droit et où la justice est aux ordres.

C’est ainsi que notre liberté est impunément violée et notre dignité bafouée. Voici maintenant bientôt trois mois que cela dure !

Je tiens cependant à vous rassurer que malgré le désagrément que nous cause cette mesure arbitraire, nous tenons bon et nous ne sommes pas prêts de baisser les bras ni à capituler face à la persécution dont nous sommes victimes de la part du régime dictatorial incarné par le général Sassou dont la volonté est devenue source de droit tandis que la parole est source de loi !

Bon courage à tous ! Restons mobilisés et vigilants !

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Suite de notre affaire au tribunal de grande instance de Brazzaville

Posté par aep1 le 8 octobre 2009

Congo / Justice

 Le 14 Octobre 2009 : nouvelle audienceaep9.jpg

Le 6 octobre dernier comme nous vous l’annoncions, on était convoqué le Général Emmanuel Ngouolondélé et moi au tribunal de grande instance de Brazzaville, dans  l’affaire qui nous oppose à l’officier de la police des frontières de l’aéroport de Maya Maya, le colonel Dinga Cyril, qui nous avait notifiée verbalement l’interdiction de voyager à l’étranger y compris à l’intérieur du territoire congolais, sans motif précis.

Entravant ainsi notre liberté de circulation et mouvement pourtant garantie par la constitution congolaise.

Nous avions alors,  fort de cette criarde et absurde injustice, décidé d’attaquer en annulation, pour abus de pouvoir et non respect de la présomption d’innoncence, la décision qui nous interdit de sortir du pays ou de Brazzaville, et qui nous assigne de fait à résidence alors que nous ne faisions l’objet d’aucune quelconque information judiciaire.

Le jour de l’audience, ce 6 octobre 2009, cet officier de la police des frontières de l’aéroport de Maya Maya a tout simplement choisi de ne pas se présenter à la cour.  Il s’est par la suite adjugé des services d’un conseil juridique qui a demandé un report, le temps dit-il de s’impregner du dossier.

La nouvelle audience est donc fixée au mardi 14 octobre 2009.

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Audience ce mardi 6 Octobre au tribunal de grande instance de Brazzaville

Posté par aep1 le 6 octobre 2009

Congo /Justice

Nous attaquons en annulation pour abus de pouvoir, la décision qui nous interdit de voyager

Le général Ngouolondélé et moi-même avons pris  l’initiative, en accord avec notre conseil maître Amédée Nganga, d’ester en justice et attaquer en annulation, pour abus de pouvoir et pour non respect de la présomption d’innoncence, la décision qui nous interdit de sortir du pays ou de Brazzaville.

Nous sommes donc convoqués à cet effet au tribunal de grande instance de Brazzaville ce mardi 6 Octobre 2009, date à laquelle et censée s’ouvrir cette audience.  Comme aucune décision écrite ne nous a jamais été  opposée jusqu’à ce jour, nous attaquons l’officier de la police des frontières de l’aéroport de Maya Maya, le colonel Dinga Cyril, qui nous l’a notifiée verbalement.

En effet, comment peut-on nous empêcher de jouir de notre liberté d’aller et venir, sans nous avoir préalablement mis en examen?

A supposer même que nous soyons absents au procès que le pouvoir se prépare à intenter contre nous, nous ne pourrions pas  échapper à la justice puisque nous serions dans cette hypothèse, condamnés par contumace ! Quant à la procédure relative à la marche du 15 juillet, après les auditions devant la commission conduite par le général Moukoki, nous sommes sans nouvelles des suites que le pouvoir entend lui donner. Le retour de M. Sassou Nguesso, permettra sans doute d’en savoir un peu plus, d’autant que le centre de décision de toute cette affaire est le conseil national de sécurité, dirigé parDominique Okemba sous la houlette de son oncle Sassou lui-même.

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Déclaration de la Coordination U.PA.D.S France Europe

Posté par aep1 le 29 septembre 2009

Déclaration de la Coordination U.PA.D.S France Europe suite aux restrictions des libertés dont sont victimes les membres du  Front des Partis de l’opposition Congolaise à Brazzaville

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La coordination U.PA.D.S France-Europe qui suit avec attention la situation politique au Congo Brazzaville se dit fortement préoccupée par les graves dérives autoritaires et autres violations des libertés et droits fondamentaux des citoyens dont sont victimes les membres du Front des Partis de l’opposition Congolaise à Brazzaville.

Cette attitude rétrograde du pouvoir du clan SASSOU et alliés à l’égard des membres du Front des Partis de l’opposition congolaise établit nettement que, non seulement Mr SASSOU, pourtant déclaré élu président de la république du Congo à plus de 78 % par sa cour constitutionnelle, ne croit pas en sa propre victoire, mais encore le scrutin présidentiel n’a été que pure mascarade, organisée par un gouvernement et une commission électorale aux ordres de SASSOU pour garantir un passage automatique de ce dernier dès le premier tour.

Alors que les populations congolaises, déjà profondément meurtries par la misère que le clan SASSOU leur impose depuis le coup d’Etat du 5 juin 1997, attendaient du Président «  réélu «  des réponses claires aux grands défis du pays, le pouvoir de SASSOU s’engage dans une minable fuite en avant, au nom d’une imaginaire atteinte à la sûreté d’Etat qui serait survenue lors de la marche pacifique de l’opposition le 15 juillet 2009 à Brazzaville.

Jamais, avec le clan SASSOU, le Congo Brazzaville n’aura tant souffert du manque d’unité et de réconciliation nationale, malgré les professions de foi de SASSOU dans la plupart de ses déclarations. Lors de son investiture le 15 août dernier, Monsieur SASSOU s’est engagé devant le peuple congolais et l’opinion internationale à garantir les libertés individuelles et collectives après s’être félicité du climat de paix qui a prévalu avant, pendant et après l’élection présidentielle. Dans la même déclaration, Monsieur SASSOU a dénoncé les antivaleurs, le manque d’éthique morale et a promis ne plus travailler  avec les magouilleurs.

Aujourd’hui, force est de constater que les libertés individuelles et collectives ne sont pas du tout garanties et que l’ancienne équipe gouvernementale qualifiée  d’inefficace a presque été reconduite. Les prétendus alliés de toutes obédiences du clan SASSOU ne tirent de cette nouvelle équipe que d’infimes et faibles portions congrues alors qu’il était convenu au travers d’accords signés entre ces parties qu’au-delà de la victoire de SASSOU, le pouvoir serait convenablement partagé, un vrai marché de dupes.

    Aux cotés des forces patriotiques congolaises qui œuvrent pour un changement de régime au Congo Brazzaville, la Coordination U.PA.D.S France Europe exprime pour deux raisons qu’elle estime majeures, son soutien à la marche démocratique du 15 juillet 2009 à Brazzaville. D’abord, cette marche venait en protestation au refus du pouvoir d’entériner une réunion en salle de l’opposition autorisée par le Préfet de Brazzaville. Ensuite, dans un climat de fraude électorale dont le pouvoir s’était rendue maître, la marche était une occasion pour les forces démocratiques de rejeter le holdup up électoral Monsieur SASSOU ;
                       
A ses camarades de lutte, Ange Edouard POUNGUI, Pascal TSATY MABIALA, Jacques MOUANDA -MPASSI, Mathis DZON, Guy Romain KINFOUSSIA , Emmanuel NGOLONDELE, Marion MANDZIMBA, Madame Aimé GNALY MAMBOU, Clément MIERASSA, Jean Paul BOUITY, Elo DACY, Paul DIHOULOU, Paul Marie MPOUELLE, Maître Ambroise Hervé MALONGA, Bonaventure MBAYA et autres membres du Front des partis de l’opposition congolaise que le clan SASSOU voudrait réduire en hommes sans droits, la Coordination U.PA.D.S France Europe exprime sa totale solidarité. Aussi dénonce- t-elle avec vigueur les méthodes d’intimidation et anti démocratiques du clan SASSOU qui visent à museler l’opposition afin de se donner des voies libres pour la poursuite du pillage du Congo à son seul profit et élargir l’enracinement du clan SASSOU dans les rouages de l’Etat.

La Coordination U.PA.D.S France Europe met en garde le pouvoir de Brazzaville sur les conséquences incalculables que pourraient générer son obstination à maintenir les membres du Front de l’opposition congolaise dans la situation de non droit dans laquelle ils sont  placés à Brazzaville. Elle condamne par ailleurs les lâches violences policières enregistrées lors de la marche et les représailles de toutes sortes qui s’en sont  suivies.

Aux populations congolaises au nom desquelles le Front des Partis de l’opposition congolaise mène son combat, la Coordination U.PA.D.S France Europe recommande davantage de vigilance, de courage et de conscience politique pour travailler à se débarrasser d’un pouvoir incapable et arrogant qui perd du temps à toute une nation, n’ayant jamais réalisé que le monde d’aujourd’hui est un monde de progrès.

Enfin, de la communauté internationale, particulièrement les USA, l’Union Européènne et l’Union Africaine, la Coordination U.PA.D.S France Europe exige plus d’attention vis-à-vis du Congo Brazzaville, un pays pris en tenaille par un clan au pouvoir, irrespectueux des engagements internationaux en matière de démocratie de droits de l’homme et de bonne gouvernance au profit du maintien au pouvoir dudit clan.

Fait à Paris
Le 27 septembre 2009

Pour la Coordination U.PA.D.S France Europe

Anges Eugène MABIALA

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Mon audition à la gendarmerie nationale

Posté par aep1 le 22 septembre 2009

 Le résumé

Au sortir de mon audition à la gendarmerie nationale ce lundi 21 septembre 2009, interrogatoire mené par le commandant de la Gendarmerie nationale, le général Gilbert Moukoki  à la tête d’une commission d’environ huit personnes, et, au cours duquel j’étais assisté de mon avocat, maître Bernard Amédée Nganga,  j’ai été interviewé par un journaliste de Radio France Internationale.

L’Interview
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Ecouter le Son

Notons que j’étais accompagné de plus d’une vingtaine de camarades et sympathisants dont huit dirigeants nationaux environ.  Je remercie tous ceux et toutes celles qui de loin ou de près  me soutiennent pendant cette épreuve de harcellement dont je suis l’objet de la part du pouvoir.

Ange-Edouard Poungui

 

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Je suis convoqué à la gendarmerie nationale ce lundi 21 septembre 2009

Posté par aep1 le 19 septembre 2009

Depuis le 14 août 2009 comme vous le savez, je suis assigné à résidence de fait avec une interdiction de sortie du territoire congolais y compris à l’intérieur du pays. Une interdiction rigoureusement appliquée mais jamais notifiée par un texte quelconque.

Voici, je viens de recevoir une convocation de la gendarmerie nationale pour ce lundi 21 septembre 2009.

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Conférence de presse du Front des Partis de l’Opposition Congolaise, du 10 septembre 2009

Posté par aep1 le 12 septembre 2009

LES GRANDES LIGNES

 Déclaration liminaire du FPOC: Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise

Distingués invités ;
Mesdames, mesdemoiselles et messieurs ;
Cher militants et sympathisants

La conférence de presse de ce jour s’articulera autour de trois points essentiels, à savoir :

- Les interdictions répétées des activités du Front des Partis de l’Opposition Congolaise (FPOC) ;

- Les interdictions de sortie du territoire national et les assignations à résidence à Brazzaville des responsables du Front ;

-  L’enquête en cours en vue de l’ouverture d’une information judiciaire contre les responsables du Front des Partis de l’Opposition Congolaise.

1. Des interdictions répétées des activités du Front des Partis de l’Opposition CongolaiseLe pouvoir du Congo Brazzaville vient une fois de plus d’interdire le meeting en salle que le Front des Partis de l’Opposition Congolaise se proposait d’organiser au Palais du Parlement, le samedi 5 septembre 2009. Tout se passe comme si le pouvoir de Brazzaville avait décidé de museler ce groupement des partis de la vraie opposition congolaise, car, depuis quelques temps, il interdit systématiquement ses activités lorsqu’elles sont programmées en dehors des sièges des partis membres. Ainsi, il a interdit tour à tour :

• La tenue de la Convention du Front des Partis de l’Opposition Congolaise à Kinkala, le 11 avril 2009 ;

• Le meeting de l’Opposition programmé au Stade Tata Loboko à Pointe-Noire, le 25 avril 2009 ;

• Le meeting en salle des candidats de l’Opposition à l’élection présidentielle, le mercredi 15 juillet 2009 ;

• Les meetings simultanés dans les départements, à Pointe-Noire, Dolisie, Mossendjo, Nkayi, Ouesso, Owando, Kinkala, le 15 juillet 2009.

Toutes ces interdictions ont été décidées en violation de l’article 21 de la Constitution du 20 janvier 2002 qui dispose : « l’Etat reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d’aller et de venir, d’association, de réunion, de cortège et de manifestation.

« Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise dénonce avec vigueur les interdictions répétées de ses activités et rappelle au président Denis SASSOU NGUESSO son serment du 14 août 2009 par lequel il s’est engagé à garantir le respect des libertés publiques.

2. Des interdictions de sortie du territoire national et des assignations à résidence à Brazzaville des responsables du Front des Partis de l’Opposition Congolaise En dépit du coup d’Etat électoral du 12 juillet 2009, le Front des Partis de l’Opposition Congolaise a fait preuve de beaucoup de sagesse et de patriotisme pour préserver le climat de paix chèrement retrouvé dans notre pays, après les guerres récurrentes que le Congo a connues en 1993, 1994, 1997, 1998 et 1999. Cette attitude responsable du Front a été hautement appréciée par le peuple congolais et la Communauté internationale.

Le 14 août 2009, dans son discours d’investiture, le président Denis SASSOU NGUESSO s’est félicité du climat de paix qui a prévalu avant, pendant et après l’élection présidentielle. On pouvait dès lors légitimement penser qu’après avoir atteint son objectif avec sa « réélection » et en conformité avec les engagements qu’il a pris dans le discours d’investiture, il reviendrait à de bons sentiments et retrouverait le sens politique pour œuvrer à la préservation de la paix et de l’unité nationale.

Or, contre toute attente, depuis le proclamation des résultats du scrutin du 12 juillet 2009, sur ses instructions, le Conseil National de Sécurité a mis en place un plan d’arrestation des responsables de l’Opposition, assignés de fait à résidence, sous le fallacieux prétexte que la marche pacifique que le Front des Partis de l’Opposition Congolaise avait organisée le 15 juillet 2009 pour protester contre l’interdiction du meeting en salle qu’il avait programmé ce jour au Palais du Parlement, avait pour but de renverser les institutions.

La liste des responsables de l’Opposition que le Conseil National de Sécurité se propose d’arrêter est établie ainsi qu’il suit ; POUNGUI Ange Edouard, BOUITI Jean Paul, MARION EWANGO, NGOUOLALI Rigobert, MBAYA Bonaventure, NGOUELONDELE MONGO Emmanuel, Madame GNALI MAMBOU Aimée, TSATY MABIALA Pascal, KINFOUSSIA Guy Romain, MIERASSA Clément, NGOLL0 Raymond Damase, DZON Mathias, MOUAMBA Clément et MALONGA Hervé Ambroise. 

Aujourd’hui, la mesure d’interdiction de sortie du territoire national qui frappait ces responsables de l’Opposition depuis le 14 août 2009, a été étendue à une interdiction de quitter la ville de Brazzaville.En effet, le vendredi 4 septembre 2009, l’ancien Premier ministre Ange Edouard POUNGUI et le Secrétaire Général de l’UPADS, Pascal TSATY MABIALA, qui voulaient se rendre à Dolisie pour prendre part aux assises du Bureau Politique de ce parti, ont été refoulés à l’aéroport de Maya-Maya au motif qu’ils sont interdits de sortir de la ville de Brazzaville.

Il est à signaler que jusqu’à ce jour, aucune notification n’a été faite aux responsables de l’Opposition au sujet des mesures d’interdiction de sortie du territoire ou de quitter la ville de Brazzaville dont ils sont victimes. Cette façon d’agir du pouvoir relève purement et simplement de l’arbitraire et viole l’article 16 de la Constitution qui dispose : « Tout citoyen a le droit de circuler librement sur le territoire national. Il a le droit de sortir librement du territoire national, s’il ne fait l’objet de poursuites pénales, et d’y revenir. »

S’appuyant sur ces dispositions de la loi fondamentale, le Front des Partis de l’Opposition Congolaise émet une protestation indignée contre les interdictions arbitraires de sortie du territoire national et les assignations à résidence injustifiées qui frappent les responsables de l’Opposition Congolaise depuis l’élection présidentielle, scrutin du 12 juillet 2009.

Par ces interdictions de sortie du territoire et les assignations à résidence, le pouvoir met en péril la paix dont il a pourtant fait le thème principal de sa propagande et crée une situation susceptible de déboucher sur de nouveaux drames pour le peuple.

3. De l’enquête en cours en vue de l’ouverture d’une information judiciaire contre les responsables du Front des Partis de l’Opposition Congolaise

Dans son numéro 811 du jeudi 3 septembre 2009, le journal Les Dépêches de Brazzaville rapporte sous le titre : « Le ministre Alain AKOUALA ATIPAULT persiste : une enquête vise les leaders du Front de l’Opposition », une intervention de Monsieur AKOUALA ATIPAULT, par laquelle l’intéressé déclare entre autres : »(…) Ange Edouard POUNGUI autant que les autres leaders de l’Opposition sont frappés d’interdiction de sortie du territoire national. Cette interdiction fait suite à l’enquête ouverte par le procureur général à propos de la marche organisée par l’Opposition, le 15 juillet dernier (…). Le porte-parole du gouvernement a indiqué que cette marche qui n’avait pas été autorisée par les autorités compétentes, constituait un trouble à l’ordre public. »

Cette déclaration d’Alain AKOUALA ATIPAULT appelle deux observations.

La première porte sur les allégations selon lesquelles l’enquête serait ouverte par le procureur de la République. Les contacts pris par les conseils juridiques de l’opposition, révèlent que le procureur déclare qu’il n’a jamais été saisi d’une telle procédure. Il s’agit donc d’une affaire purement politique, imaginée et organisée par le pouvoir exécutif.La seconde observation a trait à l’enquête elle-même sur la marche du 15 juillet 2009 et à l’ouverture d’une information judiciaire contre les responsables de l’Opposition à l’issue de cette enquête.

Rappelons que la marche pacifique du 15 juillet 2009 avait pour objet de protester contre l’interdiction par le pouvoir du meeting en salle du Front. En effet, ce jour-là, le Front avait obtenu du Préfet du Département de Brazzaville, l’autorisation d’organiser au Palais du Parlement, une conférence de presse, suivie d’un meeting en salle. Dès 10 heures, le candidat Denis SASSOU NGUESSO avait fait occuper le Palais du Parlement par la garde présidentielle pour empêcher la tenue de la conférence de presse du Front pourtant autorisée par le Préfet du Département de Brazzaville.

C’est pour exprimer leur désapprobation des interdictions répétées des activités régulières du Front que, spontanément, les militants et sympathisants avaient proposé une marche pacifique le long de l’avenue des trois martyrs, marche réprimée dans le sang par le pouvoir qui a fait tirer à balles réelles en direction des responsables du Front, blessant deux (2) militants.

Faut-il le rappeler, la marche pacifique de l’Opposition, le 15 juillet 2009, était organisée conformément aux dispositions de l’article 21 de la Constitution qui garantit la liberté d’association, de réunion, de manifestation et de cortège. Elle était donc parfaitement légale.

Au cours de cette marche, les militants et sympathisants du Front n’ont posé aucun acte de nature à troubler l’ordre public. D’où vient alors que le pouvoir prenne prétexte de cette marche pour crier au complot de l’opposition ? Pour accréditer la thèse d’un coup d’Etat préparé par le Front des Partis de l’Opposition Congolaise, le pouvoir, après avoir procédé à l’arrestation, l’interrogatoire et l’incarcération des militaires mis à la disposition des candidats de l’opposition par lui-même, le pouvoir, dissions-nous, est en train de recruter au moyen de la corruption, de faux témoins. Dans ce macabre dessein, un colonel de la police nationale a effectué deux missions à Mossendjo, Dolisie et Nkayi les 04 et 14 juillet 2009, pour recruter, moyennant de fortes sommes d’argent, des jeunes qui accepteraient de venir témoigner faussement contre l’opposition, lors du procès projeté par le pouvoir.

De même, à Brazzaville, les enquêteurs du Général Gilbert MOKOKI ont interrogé le lundi 07 septembre et le mercredi 09 septembre 2009, le président d’un parti du Front qu’ils ont confronté avec des jeunes à qui il aurait prétendument distribué des rames de guerre la veille de l’élection présidentielle, aux fins de perturber le scrutin du 12 juillet.

Tout cela est ridicule, car, chacun sait que l’élection présidentielle, scrutin du 12 juillet 2009, s’est déroulée sans le moindre coup de feu à Brazzaville. Dès lors, le coup d’Etat supposé de l’opposition, n’est rien d’autre qu’une affabulation montée de toutes pièces par le Conseil National de Sécurité, dans le noir dessein de décapiter le FPOC.

D’ores est déjà, le Front prévient le pouvoir qu’il soulève une pierre qui va lui retomber sur les pieds, car, le Front prépare un dossier en béton pour démonter ses mensonges cousus de fil blanc.

Le président Denis SASSOU NGUESSO, qui a fait le serment de respecter et de défendre la Constitution peut-il vouloir traduire en justice les responsables du Front qui, en participant à la marche pacifique du 15 juillet 2009, n’ont fait que défendre leurs droits, garantis par l’article 21 susmentionné de la loi fondamentale ? Si le Congo est, comme le claironne chaque jour le pouvoir, un Etat de droit, alors le président Denis SASSOU NGUESSO a l’impérieux devoir de réprimer net la volonté têtue du Conseil National de Sécurité d’arrêter les responsables de l’Opposition et de les traduire en justice.

Il a déjà du mal à faire avaliser son coup d’Etat électoral par le peuple congolais et la Communauté internationale. Il aggraverait son cas si, sous l’instigation des faucons du pouvoir, il commettait la grave faute politique de faire arrêter des responsables de l’Opposition.

C’est pourquoi le Front des Partis de l’Opposition Congolaise, fidèle à sa vocation de paix, d’unité et de concorde nationales, l’invite à respecter son serment du 14 août 2009.

Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise exhorte le peuple Congolais en général, les militants et sympathisants de l’Opposition en particulier, à demeurer vigilants et à barrer la route aux provocations des faucons du pouvoir qui cherchent à embraser à nouveau le Congo.

Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise appelle la Communauté internationale à aider le Congo dans la résolution de la nouvelle crise politique qui pointe à l’horizon, en obtenant du gouvernement, la levée immédiate des mesures illégales et arbitraires d’interdiction de sortie du territoire national, d’assignation à résidence à Brazzaville et de traduction devant la justice des responsables des partis du Front de l’Opposition Congolaise.

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