Chroniques du harcèlement et de l’intimidation : audience du jeudi 4 mars 2010

Posté par aep1 le 7 mars 2010

Résumé de l’audition de ce jour au cabinet du Juge d’instruction ITOUA Priva Roméo

C’est accompagné d’une quarantaine de personnes, dirigeants nationaux et locaux, militants, parents, amis et sympathisants que je me suis présenté au deuxième cabinet d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville au bureau du juge d’instruction ITOUA Priva Roméo.

En effet, ce jeudi 4 mars 2010, suivant la convocation que j’ai reçue, j’ai été auditionné pendant deux longues heures, en qualité de témoin*, dans la procédure ouverte par le ministère public (entendez le gouvernement), au sujet de la « marche » du 15 juillet 2009, abusivement et subrepticement requalifiée en « coups et blessures volontaire, détention et port illégal d’armes de guerre », afin de justifier qu’une procédure aussi lourde que gravissime, ait été mise en œuvre.  En toute logique, s’il ne s’était agi que de la banale marche pacifique du 15 juillet 2009, cela aurait relevé du Tribunal de simple police ! A cet égard, un flagrant délit aurait pu être constaté in situ par la police, tandis que les « contrevenants » auraient été arrêtés et traduits immédiatement devant le juge, selon la procédure de flagrant délit ! Mais en requalifiant et en criminalisant les faits, le régime dictatorial de M. Sassou Nguesso se prépare, sans aucun doute, à traduire les opposants indociles devant la Cour Criminelle ou,  pourquoi pas, devant  une juridiction d’exception de triste mémoire.

De fait, toute mon audition a tourné autour de ce « crime » que j’ai réfuté en arguant  la marche du 15 juillet 2009 n’était pas une marche « organisée » encore moins un crime. En réalité, cette marche n’a eu lieu que parce que l’autorisation obtenue par les candidats des partis du Front de l’Opposition Congolaise à l’élection présidentielle, de tenir une conférence de presse suivie d’un meeting en salle au palais du parlement, avait été annulée in extrémis alors que plusieurs participants à cette manifestation étaient déjà aux abords du Palais du Parlement. Cette décision a mis à jour le polycentrisme qui caractérise le pouvoir de M. Sassou V (5). On ne sait jamais qui fait quoi et qui décide de quoi, pourquoi, quand et comment ! En conclusion, pour moi, il n’y a pas eu marche sinon un retour encadré dans l’ordre et le calme de nos militants chez eux. D’ailleurs c’est dans la discipline que ce retour s’est déroulé jusqu’à dispersion brutale et sans sommation par les forces de l’ordre sous le commandement des plus hautes autorités de la police nationale.

Pour éviter tout désordre et dérapage, tous les leaders présents à la concertation qui avait eu lieu à mon domicile, avaient décidé de participer en personne à ce retour encadré. Du reste c’est notre présence dans les rangs ainsi que celle des journalistes étrangers, qui avait manifestement fait hésiter pendant un temps, les éléments extrémistes des forces de l’ordre, de charger violemment les participants.

Répondant aux questions concernant la possession ou le port d’armes j’ai soutenu au grand étonnement du Juge, que je ne détiens aucune arme et que je n’ai aucun élément affecté à ma sécurité personnelle par le gouvernement, alors que mon statut d’ancien Premier Ministre, eût pleinement justifié une telle mesure ! Les seules personnes qui m’entourent sont des parents et des militants de mon Parti. Ce sont des bénévoles et des volontaires. Aucun d’entre eux ne possède une arme.

Par ailleurs, j’ai précisé que pendant la « marche », seuls les éléments militaires affectés par le gouvernement pour assurer la sécurité des candidats, étaient visiblement en tenue militaire et portaient une arme canon en l’air. Je n’ai vu aucun d’entre eux faire usage de son arme. De même, je n’ai vu aucun civil en arme.

Au sujet de la victime blessée par balle comme l’avait reconnu le Commandant de la Gendarmerie Nationale, à ma connaissance aucune étude balistique n’a été diligentée jusqu’aujourd’hui pour connaître avec précision le type de projectile qui l’a blessé, afin de déterminer le type d’arme utilisée, quelle était la trajectoire et qui éventuellement détenait une arme de ce type. Je précise que je ne connaissais pas la victime avant cet incident malheureux.

En conclusion, ne nous y trompons point, Sassou va aller jusqu’au bout de sa logique : décapiter et réduire définitivement au silence l’opposition. En effet, nous ne sommes pas en face d’un dossier judiciaire. Sassou qui a la rancune tenace, veut se servir de sa justice aux ordres, pour se débarrasser de ses opposants. Il veut se venger de sa mal-élection. Cette justice ne dira pas le droit ! La procédure actuelle est politique. Dans ces conditions préparons une riposte politique et appropriée à cette mascarade judiciaire qui se prépare pour nous broyer tous ! Alors,  seule une large union des forces démocratiques, fera échec à ce plan échafaudé par Sassou, disciple reconnu de Machiavel.

Voici pour l’essentiel, le résumé de mon audition de ce 04 mars 2010. Profitant de ma présence dans le bureau du juge, j’ai fait observer que l’administration des services judiciaires est encore archaïque. A cet égard, j’ai notamment fait remarquer au juge (hors audition), que la greffière utilisait encore une vieille machine à écrire à l’heure de l’ordinateur ! Imaginez le bruit, la lenteur… dans un pays qui prétend se moderniser !

J’ai signé à la fin, le PV de mon audition.

Souvenez-vous cette phrase écrite le mardi 27 octobre 2009, ce jour où sans surprise, le juge Bayi, Président du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville, a refusé de dire le droit et s’est déclaré incompétent, s’est lavé les mains : « l’hypothèse de voir les leaders de l’opposition défiler les uns après les autres au cabinet du juge d’instruction ITOUA Priva, n’est pas à écarter. La procédure d’intimidation continue concomitamment avec la fabrication de fausses preuves d’un complot né dans la tête du dictateur et de son entourage ». Nous y sommes. C’est maintenant que commence notre « calvaire d’avenir ». Mais ne soyons pas résignés !

  • Le juge ITOUA a pris soin de me notifier qu’au cours de la procédure, un témoin peut passer du statut de témoin à celui d’inculpé (mis en examen), dont acte.

Ange-Edouard Poungui

          4 mars 2010

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Congo-Brazza: le pouvoir reprend son baton de harcellement

Posté par aep1 le 3 mars 2010

Le jeudi 04 mars, je suis encore convoqué au tribunal de grande instance de Brazzaville. Sans doute pour la fameuse marche du 15 juillet 2009. A l’évidence,  M. Sassou n’a toujours pas digéré ! et le pouvoir s’acharne de nouveau, alors que cette affaire était dite close, tel qu’on nous l’a signifié par le ministre d’Etat en charge de la Justice, Maître Aimé Emmanuel YOKA.

La convocation

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Message de vœux d’Ange-Edouard Poungui à l’occasion du nouvel an 2010

Posté par aep1 le 2 janvier 2010

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Congolaises, Congolais,

Chers camarades et sympathisants de l’UPADS,

Chers camarades, chers amis.

Nous-nous rappellerons tous que l’année 2009 a consacré le deuil du profond désir de démocratie du Peuple Congolais, et plus spécialement, l’Union PanAfricaine pour la Démocratie Sociale l’U.PA.D.S. notre parti, a déclaré le 12 juillet 2009 journée de deuil national.

La crise mondiale dont les effets sévères se sont manifestés depuis septembre 2008 perdure, et la misère du Peuple Congolais aussi, bien que la production pétrolière soit en nette hausse et que le budget de l’Etat Congolais soit annoncé au double de l’année dernière.

Des ultimatum ont été entendus sur le gouverner-nouveau qui a été promis au Peuple Congolais mis sur un chemin de grande incertitude, alors que le constat de l’abandon prolongé des affaires de l’Etat ne s’est démenti à aucun moment depuis cette élection de triste mémoire.

De même, le constat du recul dans le respect des droits fondamentaux des citoyens dans notre pays s’est illustré par la rocambolesque affaire de l’assignation à résidence des acteurs majeurs de l’opposition.

L’année dernière, nous appelions la communauté internationale par la voix des institutions que sont l’Union Africaine, l’Union Européenne et  la Ligue arabe, par la voix des grands pays parmi lesquels les Etats-Unis d’Amérique et la France, à œuvrer pour le silence des armes et le retour de la paix partout où leur influence peut amener un salutaire repli des conflits ; mais nous constatons que le Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, le Tchad, le Darfour, le nord Niger et le nord du Mali ne sont pas encore pacifiés ;  l’imbroglio politique au Zimbabwe souffre d’une tragique stagnation et le drame somalien n’en finit pas de compter ses victimes. Nous réitérons cet appel, et notre regard doit aussi se tourner vers les pays du Golfe, l’Irak, l’Iran, le Yémen, l’Afghanistan et le Pakistan d’où peuvent venir des menaces sévères comme la dernière tentative d’attentat commise pour la première fois par un fils de l’Afrique subsaharienne, cette Afrique Noire trop souvent écartée des grandes décisions internationales, alors que la magie Obama n’est pas encore retombée. La violence appelle la misère qui conduit au désespoir et engendre à nouveau la violence. Il faut mettre fin à ce cercle vicieux.

La déception de la Conférence de Copenhague est toujours dans nos esprits, et nous devons encore pendant de longues années lutter seuls pour la préservation du Bassin du Congo, deuxième poumon de la Terre.

Il est déprimant de voir qu’en ce qui concerne la République du Congo, les performances qui nous sont annoncées par les indicateurs économiques officiels, résumés par un PIB par habitant qui représente quatre fois la moyenne de l’Afrique Centrale et qui dépasse d’un tiers la moyenne africaine, ne se traduisent pas sur le terrain par une amélioration des conditions de vie des Congolais dont, nous le répétons cette année, la baisse constante des possibilités d’accès à un minimum de confort est illustrée par des pénuries endémiques d’eau et d’électricité, par l’état de délabrement avancé des infrastructures urbaines et de l’équipement national, par la ruine même de la dignité humaine.

La confiscation éhontée du pouvoir, doublée de la distribution de prébendes ne saurait être une solution pour sortir le Congo de l’état comateux dans lequel il a été plongé depuis le coup d’état du 5 juin 1997 rejoué lors des mascarades d’élections présidentielles de 2002 et de 2009. Oui, l’élection présidentielle de cette année 2009 était un jeu truqué où le Peuple Congolais n’a pas pu se saisir pour faire de 2009 l’année du nouveau départ. Mais il y a lieu en ce jour, de saluer avec force la grande démonstration de réprobation traduite significativement par l’abstention record au vote du 12 juillet 2009 : le dictateur n’a trompé que lui-même en se contentant de moins de 10% d’électeurs. Encore une fois, je salue la bravoure du vaillant Peuple Congolais qui a préféré rester à la maison, plutôt que de donner caution à un simulacre d’élection.

L’environnement des affaires n’a guerre évolué, au 178ème rang du rapport « Doing Business » de la Banque mondiale. Notre pays le Congo n’est pas à la veille d’attirer les investissements privés. Il est vrai que 65,5% de taux de prélèvement sur les profits réalisés qui se cumulent avec les prélèvements illicites ne peuvent inciter que des investisseurs véreux et complices du pillage organisé par ceux qui confisquent le pouvoir. Quand ramènerons-nous le Congo à la place qui lui convient dans les classements internationaux ?

Sur le plan de la démocratie, bien que nous n’ayons pas été entendus, notre premier devoir et notre inlassable combat avec le Front Uni des Partis de l’Opposition Congolaise le FPOC, est d’exiger avec plus de force et de fermeté ce recensement administratif permettant de déterminer au plus juste le corps électoral, et l’instauration d’une Commission électorale paritaire et réellement indépendante. A ce combat, nous associons de toute évidence l’irréversibilité de la démocratie pluraliste, et la pacification réelle du débat politique tout en évitant les dérives.

Nous ne désespérons pas d’arriver bientôt par nos efforts conjugués, à garantir le caractère national et républicain de notre force armée, à assainir les finances publiques aujourd’hui vampirisées dans des circuits occultes et obscurs, à créer des emplois, à inscrire notre jeunesse dans l’avenir avec l’espoir de l’ouvrir au monde et à doter nos chercheurs d’un outil qui les remette dans la course dont ils ont été écartés avec mépris.

M’adressant aujourd’hui au Peuple Congolais, je ne peux passer sous silence le désarroi dans lequel les travailleurs ont été précipités par une incurie et un aveuglement inexplicables. En effet, alors que les revenus de ce pays, essentiellement tirés de la rente pétrolière, augmentent en flèche, générant chaque année d’énormes excédents budgétaires de l’ordre des 20% du budget, soit plus de 2.000 milliards de francs CFA sans compter l’année 2009, la suspension des effets financiers consécutifs aux différents événements survenant dans la situation administrative, reste en vigueur en dépit des  efforts de négociation entrepris avec courage et abnégation par les organisations syndicales. De même, les primes et indemnités des fonctionnaires  restent réduits.

En dépit des énormes potentialités de production végétale et animale du Congo, la contribution totale au PIB de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, secteur naguère important, est désormais très faible. La sylviculture et l’exploitation forestière offrent pourtant de réelles potentialités de croissance, de diversification et de création d’emplois en raison de l’importance des réserves naturelles, mais elles sont abandonnées et en net déclin.

Il faut ajouter à ce triste catalogue le niveau stagnant des retraites minables de nos anciens et la situation intolérable des bourses d’études octroyées à nos jeunes.

Tous ces facteurs contribuent à la dégradation du pouvoir d’achat et assoient les fondements d’une paupérisation généralisée des travailleurs, des retraités et même des étudiants de notre pays.

Vous l’aurez compris, fondamentalement rien n’a changé avec l’élection du 12 juillet 2009.

Dans un tel contexte, il est important de tout faire pour préserver les droits des travailleurs et les accompagner pour affronter le comportement inacceptable de ceux qui nous gouvernent depuis 12 ans.

Alors qu’inévitablement les tensions sociales vont s’accroître, il nous est permis de réclamer la justification par un audit impartial, de l’emploi des 2.000 milliards de francs CFA d’excédents et plus globalement, de la conduite de l’économie du pays.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Congolaises, Congolais,

Chers camarades et sympathisants de l’UPADS,

Chers camarades, chers amis,

Nous avons perdu des camarades qui faisaient le chemin avec nous dans toutes nos luttes. J’aurai une pensée particulière pour Luc MBengué et Jacques Mouanda-Mpassi, éminents membres du Secrétariat National qui nous ont quittés  trop tôt au moment où le parti avait besoin d’eux.

Nous n’oublions pas d’autres noms qui ont marqué l’histoire récente de notre pays : je citerai particulièrement monsieur Bernard Kolélas Bakana qui s’est illustré par sa constance dans les années avant la Conférence Nationale Souveraine.

En ce dernier jour de l’année, nous voulons exprimer une pensée émue à leur égard et envers tous les Congolais qui ont fait cette année l’expérience de la mort.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Congolaises, Congolais,

Chers camarades et sympathisants de l’UPADS,

Chers camarades, chers amis,

L’heure est à la lutte : nous ne devons en aucune manière baisser les bras car les défis qui nous attendent sont à la hauteur de nos ambitions pour ce beau pays.

Il nous appartient de donner à nos enfants la possibilité de prendre trois repas équilibrés dans la journée ;

Il nous appartient d’amener chacun de nos enfants, adolescents et jeunes à un niveau honorable d’éducation ;

Il nous appartient de donner aux femmes l’accès à une autonomie appréciable ;

Il nous appartient d’améliorer notre système de santé, et plus particulièrement la protection maternelle et infantile ;

Il nous appartient de faire de ce pays vert un sanctuaire exemplaire de préservation de la nature et de l’environnement ;

Il nous appartient enfin de positionner le Congo dans la course du monde, par des partenariats intelligents où chacune des parties sort satisfaite des échanges mutuels.

Voici venir la nouvelle année, 2010. J’adresse des vœux de santé, de bonheur et de prospérité au Président Pascal LISSOUBA, à nos camarades Benoit KOUKEBENE, Moungounga Nkombo NGUILA et Philippe BINKIKITA, en faveur desquels nous continuons et ne cesserons pas d’exiger l’annulation des condamnations qui les  frappent injustement. 

Et nous n’oublions pas le colonel Ferdinand MBAOU qui pour avoir tendu la main pour un retour aux sentiments et aux attitudes fraternelles dont il estimait l’Armée Congolaise digne, croupit avec d’autres prisonniers politiques et militaires dans les geôles du pouvoir de Mpila

J’adresse mes vœux à tous les Congolais répandus dans divers pays qui les accueillent, ainsi qu’aux chefs de ces Etats et aux peuples qui leur ont offert l’asile ou les ont acceptés dans leur émigration volontaire.

Enfin, mes vœux vont à la direction de l’U.PA.D.S. dans ses trois organes, à tous les membres et sympathisants de l’U.PA.D.S., à chaque Congolaise et à chaque Congolais où qu’il soit.

Que vive la République du Congo !

Que vive l’UPADS !

Que vive le Président Pascal Lissouba !

Je vous remercie.

Ange-Edouard Poungui

Ancien Premier Ministre de la République du Congo

Vice-Président de l’U.PA.D.S.

30 décembre 2010.

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2010

Posté par aep1 le 31 décembre 2009

TOUS MES VOEUX LES MEILLEURS  POUR

                                 2010

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Obsèques de Jacques MOUANDA MPASSI à NKAYI

Posté par aep1 le 23 décembre 2009

 

             L’HOMMAGE DE L’UPADS

Par Ange Edouard POUNGUI, Vice-Président de l’U.PA.D.S

Jacques Mouanda MPassi a été porté en terre le 16 décembre 2009 à Nkayi dans le département de la Bouenza. Avant son  inhumation un hommage de la nation lui a été rendu le 15 décembre 2009 à Brazzaville, hommage au cours duquel il a été décoré à titre posthume, Commandeur dans l’ordre du mérite congolais.

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Disparition de Jacques Mouanda Mpassi

Posté par aep1 le 5 décembre 2009

jacquesmouandampassi.jpgLa grande famille de l’UPADS  est en deuil, avec le décès  de l’un de ses éminents cadres, membre du Bureau Politique et Secrétaire national chargé de la Communication, Jacques Mouanda Mpassi

Ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, ancien député de l’Assemblée nationale congolaise, adulé par la jeunesse congolaise, il était l’une des voix prépondérantes du parti et sur l’échiquier politique du Congo Brazzaville.

Que toute la classe politique nationale et notre famille trouvent ici l’expression de mes très sincères et profondes condoléances

Moanda Mpassi était avant tout un parent, un frère.

Jacques, Paix à ton Ame !

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Ange-Edouard Poungui à Paris

Posté par aep1 le 5 décembre 2009

Cher(e)s internautes de l’hexagone

Je suis depuis ce lundi 30 novembre 2009 de nouveau parmi vous à Paris.  Ceci, au terme de trois mois de privation de ma liberté de circulation par les autorités Congolaises, qui m’avaient abusivement assigné à résidence à Brazzaville dans un délire de dénie de démocratie.

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Hommage à Jean Serge Essous

Posté par aep1 le 26 novembre 2009

 Décès de Jean Serge ESSOUS

essousjeanserge.jpgS’il fallait faire une histoire de la musique congolaise des deux rives sur le dernier demi-siècle, Jean-Serge ESSOUS serait certainement, et à plus d’un titre, la référence absolue. Contributeur talentueux à la création du « Négro Jazz », de « l’OK Jazz » et des « Bantous de la Capitale » dont il était encore le charismatique leader au moment où la mort nous sépare de lui, le saxophoniste, auteur et compositeur désigné en 2006 Artiste de l’Unesco pour la Paix, laisse une œuvre musicale appréciée de tous. « Yo camarade mabé » et « Philosophie » ont fait le tour du monde.

Mais les talents de cet homme né à Mossendjo le 15 janvier 1935 dépassaient la sphère de la musique, ce qui lui vaudra entre autres d’être nommé en 1993, conseiller du Président Pascal LISSOUBA chargé de la culture et de l’art.

Que la famille qu’il laisse, ses amis, les musiciens congolais et plus particulièrement ceux des « Bantous de la Capitale », trouvent ici l’expression de mes condoléances pour ce deuil qui nous touche tous.

Ange Edouard POUNGUI
Ancien Premier Ministre de la République du Congo,
Vice-président de l’U.PA.D.S.

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Hommage d’Ange-Edouard POUNGUI à Bernard KOLÉLAS

Posté par aep1 le 22 novembre 2009

Ce 21 novembre 2009, Ange-Edouard POUNGUI a pris part aux côtés d’autres membres de la Direction de l’U.PA.D.S. (Pascal GAMASSA, Pascal TSATY MABIALA, Auguste BOUSSOUKOU, Jacques MOUANDA MPASSI, etc…) à l’hommage officiel organisé à l’occasion du décès de Bernard KOLÉLAS au Centre sportif de Makélékélé et au Palais du Parlement. L’inhumation aura lieu ce dimanche 22 novembre à NTSOUELE son village natal. Auparavant, une délégation de 14 membres avait pris part à le veillée mortuaire le 19 novembre au domicile officiel du défunt au centre-ville.

Le 13 novembre dernier, dès l’annonce du décès du Président du M.C.D.D.I., Ange-Edouard POUNGUI avait exprimé en quelques mots un hommage à Bernard KOLELAS BAKANA, combattant infatigable de la Liberté…

La Semaine Africaine en a publié un extrait à l’intérieur d’un article en  page 3 de son numéro 2946  du mardi 17 novembre 2009. Nous vous livrons ici dans son intégralité ce texte empreint d’émotion et de dignité.

« En ce qui me concerne, c’est depuis 1963, que monsieur Bernard KOLÉLAS BAKANA a occupé la scène politique nationale. Par conséquent c’est un homme dont j’ai entendu parler d’abord et que j’ai appris à connaître ensuite, au gré des vicissitudes politiques que notre pays a connues. Mais  c’est surtout lors de la période précédant la Conférence Nationale Souveraine de 1991 que j’ai eu l’occasion de l’approcher. C’est à cette occasion que j’ai commencé à connaître cet homme d’apparence timide et réservée. Pourtant, ce masque une fois tombé à la faveur de la conversation, je découvrais peu à peu un homme tout à la fois affable, avenant, courtois et plein d’humour. Mais  le souvenir le plus marquant que je garde de lui, me renvoie aux négociations de l’accord de paix à Libreville de décembre 1993. En effet, dans l’avion qui nous ramenait à Brazzaville, nous avions évoqué à bâtons rompus, l’histoire du Royaume de Kongo dia Ntotila. J’aurais pu l’apprécier davantage si je l’avais connu  plus tôt et surtout si je l’avais fréquenté plus assidûment. Ce que je regrette.

Avec la disparition du Premier Ministre Bernard KOLÉLAS BAKANA, Président du Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral (MCDDI), le Peuple Congolais perd un fervent défenseur de la démocratie pluraliste. En effet il aura été dès les premières heures, de tous les combats pour la défense de cette idée de Démocratie, que la Conférence Nationale Souveraine a consacrée en son temps. Malheureusement, dix huit années après la Conférence Nationale Souveraine, la démocratie congolaise continue de bégayer.

C’est le moment pour moi de m’associer à la profonde douleur de la famille tout en partageant avec le parti qu’il a créé, l’étendue de cette perte, j’adresse mes condoléances les plus attristées à la famille éplorée et au MCDDI. Je prie Dieu le Miséricordieux, afin qu’il accueille dans son Royaume Bernard KOLÉLAS BAKANA, notre compagnon de lutte, Son humble serviteur.

Brazzaville le 13 novembre 2009.

Ange-Edouard Poungui

Ancien Premier Ministre

Vice Président de l’UPADS »

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Nos condoléances à la famille Kolelas

Posté par aep1 le 17 novembre 2009

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