Posté par aep1 le 28 août 2009

Ange-Edouard POUNGUI                                                                                                    Brazzaville, le 26 août 2009         

1364 rue Loufou

Plateau des 15 ans

Brazzaville – République du Congo___________________________________________________________________________________________________


                                                                                                                     Monsieur Alain AKOUALA ATIPAULT

                                                                                                                    Ministre de la Communication, Porte-parole du

                                                                                                                    Gouvernement, Chargé des Relations avec le Parlement

                                                                                                                     Brazzaville – République du Congo

 

Monsieur le Ministre,

Répondant aux questions d’un journaliste de RFI  le 15 août 2009, vous avez expliqué qu’une mesure d’interdiction de sortie du territoire national était prise à l’encontre des « hommes politiques congolais de tous bords à l’occasion du 49ème anniversaire de l’indépendance de notre pays  (sic)». Votre déclaration était censée justifier l’interdiction de sortir du Congo dont j’ai été l’objet ce 14 août 2009.

Rassuré par votre déclaration aguichante, le dimanche 16 août 2009 soit 24 heures environ après les festivités sus citées, j’ai essayé une nouvelle fois de voyager. Malheureusement à l’aéroport Maya-Maya, l’officier de la Police de l’air m’a signifié que la mesure m’interdisant de voyager n’était toujours pas rapportée. J’ai essuyé un troisième refus le 23 août 2009. A cet égard, je me permets de vous faire observer que cette interdiction et les raisons qui la justifient, ne m’ont jamais été formellement notifiées, les officiers chargés de son exécution se contentant de répéter qu’ils exécutaient les ordres reçus de leur hiérarchie. Pourtant le 18 août 2009, mon conseil, maître Bernard Amédée N’Ganga, a adressé une correspondance au colonel Obara, directeur général de la Sécurité d’Etat, aux fins d’obtenir de plus amples explications au sujet de cette mesure injustifiée. Cette correspondance est demeurée sans réponse jusqu’à ce jour.

Ce 25 août 2009, RFI a de nouveau rapporté vos propos selon lesquels, l’interdiction de voyager hors du territoire national dont je suis la victime, serait fondée sur l’ouverture d’une enquête me concernant, à la suite de la marche pacifique que l’Opposition dont je suis, avait organisée le 15 juillet 2009 à Brazzaville.

Face à des explications aussi contradictoires que fantaisistes, je vous saurais gré de me donner une bonne raison de croire plutôt à la première version qu’à la seconde car, les festivités du 15 août sont bel et bien derrière nous, tandis que jusqu’à ce jour, aucune convocation ou ordonnance ne m’a été adressée aussi bien par la Sécurité d’Etat que par M. le procureur de la République. J’en déduis donc que ma présence forcée à Brazzaville est une assignation à résidence de facto, par conséquent arbitraire.

Monsieur le ministre,

C’est le moment d’appeler votre attention qu’en vertu des articles 2 et 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, en vertu des articles 2 et 12 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 26 juin 1981, et en considération des  articles 8, 9, 16 et 21 de la Constitution de la République du Congo du 20 janvier 2002, je vous saurais gré de bien vouloir me communiquer le texte de loi, ou l’ordonnance sur lesquels vous vous êtes appuyé, pour bâtir vos explications spécieuses sur les antennes de RFI. A défaut, je tiendrai l’Etat pour responsable des violations flagrantes de la Constitution et des textes internationaux, pour harcèlement sur ma personne et propagation de fausses nouvelles.

Aussi, sans réponse de votre part sous huitaine, devant l’arbitraire et fort de mon bon droit, serais-je dans l’obligation d’ester en justice, avec constitution de partie civile, pour violations répétées de mes droits, abus de pouvoir, persécution et privation de liberté.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération très distinguée.

                                                                                                  Ange-Edouard POUNGUI,

                                                                                                   Ancien Premier Ministre

                                                                                                  Vice-président de l’UPADS

                                                                                                            

CC. : Me Bernard Amédée N’Ganga

P.J. : extraits de :

-  la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948

-  la Charte Africaine des Droits de l’Homme  et des Peuples du 26 juin 1981

-  la Constitution congolaise du 20 janvier 2002

 

                                                   Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948

Article 2Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international, du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 13. 1° Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État.

                   2° Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

 

                                                   Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 26 juin 1981

Article 2

Toute personne a droit à la jouissance des droits et libertés reconnus et garantis dans la présente Charte sans distinction aucune, notamment de race, d’ethnie, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Article 12

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat, sous réserve de se conformer aux règles édictées par la loi.

2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. Ce droit ne peut faire l’objet de restrictions que si celles-ci sont prévues par la loi, nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l’ordre public, la santé ou la moralité publique.

3. Toute personne a le droit, en cas de persécution, de rechercher et de recevoir asile en territoire étranger, conformément à la loi de chaque pays et aux conventions internationales.

4. L’étranger légalement admis sur le territoire d’un Etat partie à la présente Charte ne pourra en être expulsé qu’en vertu d’une décision conforme à la loi.

5. L’expulsion collective d’étrangers est interdite. L’expulsion collective est celle qui vise globalement des groupes nationaux, raciaux, ethniques ou religieux.

 

                                                  Constitution de la République du Congo du 20 janvier 2002

ARTICLE 8 : Tous les citoyens sont égaux devant la loi. Est interdite toute discrimination fondée sur l’origine, la situation sociale ou matérielle, l’appartenance raciale, ethnique ou départementale, le sexe, l’instruction, la langue, la religion, la philosophie ou le lieu de résidence, sous réserve des dispositions des articles 58 et 96. La femme a les mêmes droits que l’homme. La loi garantit et assure sa promotion et sa représentativité à toutes les fonctions politiques, électives et administratives.

ARTICLE 9 : La liberté de la personne humaine est inviolable. Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou détenu. Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d’une procédure lui garantissant les droits de la défense. Tout acte de torture, tout traitement cruel, inhumain ou dégradant est interdit.

ARTICLE 16 : Tout citoyen a le droit de circuler librement sur le territoire national. Il a le droit de sortir librement du territoire national, s’il ne fait l’objet de poursuites pénales, et d’y revenir.

ARTICLE 21 : L’Etat reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d’aller et de venir, d’association, de réunion, de cortège et de manifestation.

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COMMUNIQUE

Suite à l’émoi suscité par l’arbitraire assignation à résidence de l’ancien Premier Ministre et Vice-président de l’UPADS  Ange -Edouard POUNGUI et les autres leaders du Front Uni de l’Opposition Congolaise à Brazzaville, par l’illégitime et dictatorial régime mal élu de Brazzaville, Paris se mobilise, un Comité de crise a été mis sur pied dans la capitale française. Il se réunira ce dimanche 30 août 2009 à Aubervilliers,  pour définir les actions et les modalités pratiques de son fonctionnement.

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Congo Brazzaville: Le discredit du gouvernement

Posté par aep1 le 26 août 2009

Sassou peut voyager mais pas les opposants

Pendant qu’il assigne  abusivement à résidence les leaders de l’opposition, le dictateur de Mpila qui estime avoir plus de droits que les autres congolais s’est offert un voyage en Espagne…  Pendant ce temps, ses ministres passent leur temps à se contredire, frisant le ridicule sur les raisons de leur acharnement en multipliant les prétextes fallacieux.

Hier , ils évoquaient le défilé de la fête nationale du 15 aoùt 2009 , maintenant ils prétextent une enquête…

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Ma situation dans la presse internationale: AFP/ LE FIGARO / NEWS24.COM

Posté par aep1 le 18 août 2009

ANGE EDOUARD POUNGUI ASSIGNE A RESIDENCE A BRAZZAVILLE

La version anglaise sur news 24.com  du 17/08/09

[gv data= »http://video.google.com/googleplayer.swf?docId=http://www.news24.com/content/africa/news/965

Le Figaro du 17/08/2008

Cliquer sur ce lien

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/08/17/01011-20090817FILWWW00278-congo-opposant-assigne-a-residence.php

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L’acharnement du pouvoir

Posté par aep1 le 17 août 2009

JE SUIS ASSIGNE A RESIDENCE

Ce dimanche soir 16 aôut 2009, j’ai fait l’objet d’une nouvelle interdiction  de voyager, sur un autre vol d’Air France. A l’aéroport, il m’a été signifié que la mesure m’interdisant de voyager n’était pas encore levée. Or, comme vous l’avez entendu de la bouche du Ministre congolais de l’Information Alain Akouala sur RFI, cette mesure aurait dû être levée au lendemain de la fête nationale, soit ce 16 aout.

Il m’a donc été conseillé de me renseigner auprès de la Direction Générale de la Sureté du Térritoire où il y a une permanence même le dimanche. A mon collaborateur qui s’y est rendu, il lui a été conseillé de s’adresser au Secrétariat du Conseil National de Sécurité dont le Secrétaire Général n’est autre que Dominique Okemba tandis que la présidence est assurée par M. Sassou lui-même. Ici, il  a été conseillé à mon émissaire de s’adresser au colonel Obouandé signataire de la note listant les personnalités interdites de sortir et sur laquelle se fonde la police des frontières, pour m’empêcher de voyager. Ce colonel était bien évidemment absent, donc injoignable.

Tout porte à croire que je suis donc  assigné à résidence , sans motif, comme dans toute bonne république bananière qui se respecte…

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LE REGIME DE BRAZZAVILLE M’A INTERDIT D’EMBARQUER SUR LE VOL D’AIR FRANCE POUR PARIS

Posté par aep1 le 15 août 2009

J’hallucine

Je devais embarquer ce vendredi soir 14 aout 2009 au départ de Brazzaville pour Paris sur le vol régulier d’Air France. Contre toute attente, j’ai été interdit d’embarquer par les autorités aéroportuaires de Maya-Maya manifestement embarrassées.  Aucune raison, aucun motif ne m’ont été signifiés, nous avons reçu des ordres de notre « hiérarchie » ont-ils simplement ajouté. Cette interdiction de sortie du territoire semble s’appliquer à toutes les hautes personnalités de l’opposition, notamment aux candidats à la présidentielle.  Une liste aurait été dressée et déposée à l’aéroport à cet effet.

Après des élections chaotiques, le pouvoir qui se sait mal élu et donc illégitime continue à avoir peur de ses opposants et cherche des provocations inutiles.

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MISE AU POINT AU WEBMASTER DU SITE INTERNET LE MOUSTIQUE

Posté par aep1 le 14 août 2009

Monsieur le webmaster du site Internet le Moustique,

Dans un tract paru sur votre site, ce 12 août 2009, l’auteur qui se cache derrière le pseudo de « Mwana niaou », allègue que je serais « à quelques mètres du poste de Premier ministre de Sassou V ». Il affirme que « tout le monde en parle à Brazza la verte ». Et, pour donner un peu de vraisemblance à son affabulation, il va jusqu’à prétendre que je serais « en froid avec mes anciens amis du Front des partis de l’Opposition congolaise (FPOC) ».

En réponse à ces fariboles grossières, j’aurais pu opposer un silence méprisant, si la démarche de l’auteur ne laissait apparaitre une réelle volonté de nuire, au-delà de ma modeste personne, à ma famille politique. Monsieur Mwana niaou autrement dit Chaton, soyons sérieux ! Je suis à Brazzaville qui selon vous, crisserait de bruits sur mon entrée imminente au gouvernement tandis que je suis le seul à ne pas le savoir !

Non ! N’en déplaise monsieur Chaton, je ne serai plus jamais  le Premier Ministre de M. Sassou V à qui le peuple congolais vient d’infliger un cinglant désaveu, ce 12 juillet 2009, en s’abstenant massivement d’aller voter ! A ce propos, je vous conseille de lire la déclaration que j’ai publiée dans la Semaine Africaine N° 2914 du 28 juillet 2009. Au demeurant, la fonction de Premier ministre existe-t-elle dans la constitution  que M. Sassou s’est taillée en 2002 ?

Par contre, je suis fier de l’appartenance de l’UPADS au Front des partis de l’opposition congolaise  et, si vous aviez pris le soin de vous renseigner, vous auriez appris que j’ai participé activement à la dernière convention du FPOC, qui s’est tenue du 08 au 10 août 2009 au siège de l’ARD, à la tête de la délégation de mon parti. Enfin, pour votre information, sachez que le Secrétaire Général de l’UPADS, le camarade Pascal Tsaty-Mabiala a été reconduit comme Vice Président, porte-parole du Front des partis de l’opposition congolaise. Enfin, je vous conseille de vous informer sur l’organisation du FPOC pour comprendre pourquoi je ne figure pas dans le bureau du Collège des présidents du FPOC.

Ange-Edouard POUNGUI

 

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DECLARATION DE L’UNION PANAFRICAINE POUR LA DEMOCRATIE SOCIALE (UPADS) SUITE A L’ARRESTATION ARBITRAIRE DU COLONEL FERDINAND MBAOU

Posté par aep1 le 6 août 2009

lespalmiers.jpgAprès une élection présidentielle controversée, marquée par une abstention-record, signe tangible du rejet par le peuple congolais de ce pouvoir et en particulier de celui qui en est l’incarnation, alors que l’analyse fine des résultats de cette élection devrait inciter le pouvoir à revoir fondamentalement son mode de gestion de ce pays voué inexorablement à une régression politique, économique et sociale, c’est au contraire à une chasse à l’homme que l’on assiste. Et comme c’est ainsi depuis 12 ans, c’est à L’U.PA.D.S que le pouvoir s’en prend, en ordonnant l’arrestation illégale d’un des principaux collaborateurs du Président Pascal LISSOUBA en la personne du colonel Ferdinand MBAOU, écroué de manière expéditive à la maison d’arrêt de Brazzaville, sitôt rentré d’exil.

Que ceux qui pouvaient encore croire en ces discours déclamatoires du Président Denis SASSOU NGUESSO sur la paix, la réconciliation nationale, l’unité nationale se ravisent, Ils ne sont que stériles paroles à but électoraliste, qui s’ajoutent à celles, tout aussi démagogiques sur la démocratie et l’Etat de droit et qui ne sont que simple bluff démocratique destiné à s’attirer les bonnes grâces de la communauté internationale.

Rattrapé par sa nature tyrannique, le pouvoir se dévoile au grand jour eu mettant en branle services de répression dans le seul but de réduire au silence toute velléité de contestation. Et les victimes toutes trouvées, ce sont les cadres civils et militaires proches de L’U.PA.DS sur lesquels le pouvoir de Brazzaville s’acharne tel un aigle sur sa proie.

En attendant de savoir davantage sur les motivations qui sous-tendent cette arrestation arbitraire, celles en notre disposition ne relevant que du dérisoire dans une démocratie si tant est que le Congo s’y trouve, la direction nationale de I’U.PA.D.S rend le pouvoir responsable des atteintes physiques et morales qui surviendraient sur l’intégrité du colonel MBAOU.

C’est pourquoi I’U.PA.D.S exprime sa préoccupation devant cette restriction grave des libertés et le recours au délit d’opinion que l’on croyait définitivement banni dans un pays dit démocratique.

Enfin, I’U.PA.DS lance un appel aux organisations des droits de l’homme et à tous les démocrates pour défendre les droits des citoyens et les libertés publiques, menacés au Congo.

Le Secrétaire Général de L’U.PA.D.S

Pascal TSATY- MABIALA

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