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Déclaration de l’Upads relative à la présidentielle du 12 juillet 2009

Posté par aep1 le 11 juillet 2009

 

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UNION PANAFRICAINE POUR                                              Liberté* Solidarité* Progrès

LA DEMOCRATIE SOCIALE                                                   

             U.PA.D.S

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  BUREAU POLITIQUE

SECRETARIAT NATIONAL

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             DECLARATION DE L’UPADS RELATIVE A L’ELECTION  PRESIDENTIELLE

                                          Du 12 JUILLET 2009

La Conférence Nationale Souveraine avait relancé la démocratie congolaise après une parenthèse sanglante de plus de 27 ans. C’est dans ce cadre que le Président fondateur de I’UPADS, le Professeur Pascal LISSOUBA accède à la magistrature suprême, à la suite d’un processus électoral libre et transparent, organisé par une commission électorale véritablement indépendante. Le Congo, croyait- on, avait définitivement inscrit son nom dans l’histoire.

Hélas Cinq (5) ans plus tard, le coup d’état particulièrement sanglant du 5 juin 1997, aboutit au départ en exil du Président LISSOUBA et de ses principaux collaborateurs. Depuis lors le Congo vit un véritable cauchemar sous le règne de celui qui avait choisi les armes pour reprendre le pouvoir. Présenté au départ par ses partisans comme le libérateur, monsieur Denis SASSOU NGUESSO a finalement montré tout à la fois son vrai visage, le caractère tyrannique de son régime et une soif inextinguible de pouvoir.

 Sous son régime, la loi, sa loi sert à exclure, à brimer, à humilier. Les Partis politiques ne sont tolérés que quand ils lui font allégeance. Tous les médias publics et ceux de ses amis sont caporalisés et accompagnent ce processus anachronique de retour au monopartisme. Les élections qu’il organise ne sont que parodies et simulacres, car elles n’obéissent à aucun standard international en la matière. Les scrutins de 2002, 2007 et 2008 ont montré l’incapacité atavique de ce régime à organiser une vraie élection, convaincu qu’il ne peut en gagner une seule qui soit transparente.

Victime du coup d’état de 1997, I’UPADS, notre Parti, n’a pas pour autant disparu avec le départ en exil de son Président. Il a vécu dans la clandestinité avant d’apparaître par éclipses à partir de l’an 2000.

En décembre 2006 en effet, I’UPADS tient son 1er Congrès Extraordinaire à Brazzaville au grand étonnement et à la stupéfaction du pouvoir de Brazzaville qui ne croyait guère à sa résurrection. La réussite de ce Congrès qui marque le retour de I’UPADS sur l’échiquier politique congolais a obligé les officines du pouvoir à revoir leurs stratégies de maintien  au pouvoir.

Consciente de sa force, I’UPADS avait décidé lors de ce Congrès,  de repartir à la conquête du pouvoir par les urnes comme elle y était arrivée en 1992. En prenant cette option fondamentale, I’UPADS s’insérait  dans le cadre du jeu institutionnel pourtant encore parfait. Ainsi, elle montrait sa bonne volonté de participer au processus, de réconciliation et de reconstruction nationale en cours.

Cette stratégie dictée par la raison et le souci de l’intérêt national lui a valu paradoxalement les pires injustices et les humiliations les plus diverses. Tour à tour, le pouvoir à suscité la création d’une UPADS fond jaune qu’il entretient, privant ainsi  le Parti de trois (3) sièges à l’Assemblée nationale,  a confisqué son siège social, en se servant de son appareil judiciaire. Et comme si cela ne suffisait pas, il a poussé l’outrecuidance en invalidant la candidature de Ange Edouard POUNGUI, le candidat de I’UPADS à l’élection présidentielle, tant redouté. Ces actes injustes contre I’UPADS, principal obstacle à la stratégie du retour au monopartisme menacent gravement la paix, l’unité nationale et la démocratie.

Face à toutes ces provocations, I’UPADS longtemps présentée comme un Parti guerrier, a fait preuve d’une extraordinaire retenue. Cette attitude responsable, parfois décriée par ses militants, qui ne saurait être considérée comme une faiblesse, prouve au contraire l’attachement de notre Parti aux valeurs de paix, de cohésion nationale et de démocratie.

Exclue du scrutin présidentiel de 2009, I’UPADS pensait pouvoir montrer sa loyauté au Front des Partis de l’Opposition en donnant une consigne de vote favorable aux candidats des Partis dudit Front. Mais, cette consigne apparaît inutile dans une élection truquée comme l’est déjà celle du 12 juillet 2009. En effet, tous les observateurs s’accordent à dire que le 12 juillet sera un non événement qui n’apporte aucune réponse aux problèmes des congolais. Cette mascarade d’élection plongera notre pays le Congo dans une profonde incertitude et monsieur Denis SASSOU NGUESSO n’y puisera aucune légitimité.

Par conséquent, I’UPADS appelle ses militants et ses sympathisants à considérer le 12 juillet 2009 comme un jour contre la démocratie et donc un jour de deuil national.

C’est pourquoi après analyse de la grave situation ainsi créée, et en rappelant que le vote n’est un devoir civique qu’en démocratie, la direction du Parti les invite les militants à rester chez eux pour ne pas cautionner une opération dont ils seront avec d’autres compatriotes les véritables victimes. Cet appel s’adresse à tous les démocrates patriotes congolais, conscients des risques de fracture nationale que monsieur Denis SASSOU NGUESSO fait courir au pays tout entier.

Or, à l’évidence le régime de monsieur Sassou est une dictature dont la seule légitimité est celle acquise en 1997 par les armes. Cette dictature est seule responsable de la confiscation des libertés et des droits fondamentaux des citoyens.

Au-delà de cet appel, I’UPADS s’engage dès à présent dans une profonde réflexion sur le moyen de canaliser la forte aspiration de notre peuple à la démocratie et au changement clairement exprimés tout au long des processus électoraux chaotiques organisés par le pouvoir.

Au reste, une nouvelle page du combat politique dans lequel s’inscrit notre Parti, s’ouvre au lendemain de cette élection. Loin de se refermer sur eux-mêmes les militants de l’UPADS doivent se montrer plus déterminés car il leur incombe, avant les autres citoyens, le devoir historique d’instaurer démocratie au Congo.

 Fait à Brazzaville, le 10 juillet 2009

  Pour I’UPADS,

  Le Secrétaire Général

  Pascal TSATY-MABIALA

 

 

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