Interview du vénérable Ange-Edouard POUNGUI au Journal «Le Cocorico» du Congo-Brazzaville

Posté par aep1 le 11 novembre 2011

Ange-Edouard POUNGUI, ancien Premier ministre, Vice-président de l'UPADS -1Q : Monsieur le Président, vous venez d’être élu sénateur de de la BOUENZA à la Chambre Haute du Parlement. Quels sont vos sentiments ?

R : Comme je l’ai déjà dit à certains de vos confrères, je tiens avant tout à dédier cette victoire à mon très cher frère cadet, le regretté Jacques MOUANDA-MPASSI« Paix à son âme !», que le Seigneur a rappelé à Lui, au moment où nous avions encore besoin de lui. Vous vous souvenez sans doute de la manière dont il avait été injustement privé de sa victoire aux législatives de 2007, dans la circonscription de Nkayi. Comme si cela ne suffisait pas, en 2008, il avait été scandaleusement écarté de la mairie de Nkayi par une majorité hétéroclite constituée pour la circonstance et qui, comble de malheur, comptait en son sein, des traitres à leur parti l’UPADS. Là où Jacques se trouve actuellement, je le vois tressaillir de joie, à l’annonce de mon élection, en qualité de sénateur de la Bouenza. Jacques c’est le moment de te redire que je ne t’oublierai jamais !

2.      Q :En tant que figure emblématique de l’UPADS, vous êtes élu au Parlement,  est ce que cela exprime votre cooptage à la majorité présidentielle ?

R : Vous dites bien que je suis une figure emblématique de l’UPADS, vous précisez que j’ai été élu au parlement, comment pouvez-vous tout à la fois me voir élu et coopté ? Non je n’ai pas été coopté par la majorité présidentielle dont l’UPADS ne fait pas partie, mais j’ai été bel et bien élu. Comment pouvait-il en être autrement quand on sait qu’il n’y avait que six places à pourvoir convoitées par 20 candidats dont les six sortants que la majorité recommandait instamment de reconduire ? Si comme vous le dites j’avais été coopté par la majorité présidentielle, je serais alors son septième candidat? Quant à moi j’ai été élu sénateur sous la bannière de l’UPADS qui est et demeure le premier parti de l’opposition démocratique congolaise. A cet égard, je vous informe que l’UPADS compte une trentaine de grands électeurs au sein du collège électoral de la Bouenza. J’ajoute qu’Il y aussi en son sein, de grands électeurs indépendants et ou appartenant à des partis et associations qui ne sont pas affiliés à la majorité présidentielle. C’est du reste les électeurs de ce groupe qui ont  fait la décision. Je leur adresse tous mes remerciements.

Je saisis cette occasion pour vous rappeler que depuis sa création, l’UPADS a fait le choix de la voie démocratique pour accéder au pouvoir. En 1992 le président fondateur de l’UPADS a été élu Président de la République au travers de la première élection démocratique de l’histoire politique de notre pays. En 1997, c’est un coup d’état sanglant qui l’a renversé. Depuis, l’UPADS se bat pour la restauration de la démocratie la vraie,dans notre pays. Malgré l’organisation calamiteuse des élections l’UPADS avait décidé de participer à tous les scrutins qui ont eu lieu dans notre pays. En décidant ainsi,, notre parti a fait le choix de donner la chance à la paix par des actes concrets. En 2002, malgré le climat délétère qui prévalait dans le pays, l’UPADS avait participé aux législatives et avait obtenu 8 députés environ à l’Assemblée Nationale. En 2007, l’UPADS a porté le nombre de ses élus à l’Assemblée nationale à 11 si ma mémoire ne me trahit point.En 2009, malgré l’invalidation injuste de ma candidature à l’élection présidentielle, notre parti avait pris acte de l’ostracisme dont son candidat avait été victime, sans recourir à la rue. En conclusion, la progression de la démocratie est apparemment lente mais,croyez-moi,elle est irréversible car, depuis 2006, l’UPADS a entamé sa longue marche pour la reconquête du pouvoir par la voie démocratique.

3.      Q : L’UPADS va certainement s’organiser en groupe parlementaire avec ses cinq sénateurs : pensez-vous que cela changera quelque chose au moment où l’opposition reste minoritaire au sein de l’hémicycle ?

R : La constitution d’un groupe parlementaire de l’UPADS au sein du Sénat est dans nos objectifs. Oui, un tel groupe jouerait,j’en suis sûr, un rôle significatif dans le débat démocratique au Sénat, surtout si comme je le souhaite, il est renforcé par l’arrivée d’autres sénateurs de l’Opposition, notamment ceux du Front des partis de l’Opposition Congolaise. Au demeurant, pourquoi l’opposition d’aujourd’hui ne serait-elle pas la majorité de demain au Sénat et ailleurs ? La démocratie ne se conjugue-t-elle pas avec l’alternance ? Gageons qu’en 2014, la configuration du Sénat changera. Nous travaillons à ce qu’il en soit ainsi.En attendant, nous n’en sommes pas encore là. Mes camarades et moi, sommes des « non- inscrits », c’est-à dire que nous n’appartenons pour le moment, à aucun groupe parlementaire.En revanche, je profite de cet entretien pour vous signaler en passant, que l’UPADS dispose déjà d’un groupe parlementaire très actif à la chambre basse.

4.      Q : Qu’elle est votre opinion sur la composition du bureau du Sénat qui ne contient aucun membre de l’opposition ?

R :Sauf erreur de ma part, le Règlement intérieur du Sénat dispose en son article 11 que « le Bureau du Sénat doit refléter la configuration politique du Sénat ». Malgré cette disposition, le bureau du Sénat demeure désespérément monochrome. C’est vrai que l’UPADS qui n’a que quatre sénateurs au sein de la Chambre haute, ne peut changer cette situation pour le moment : la loi de la majorité s’impose à nous de façon implacable.

5.      Q :2012 approche, comment s’organise l’UPADS qui chemine sous fond des conflits en son sein ?

R : Notre parti se prépare activement à participer aux législatives de 2012, scrutin important s’il en est. Afin d’assurer le bon déroulement dans la transparence de ce scrutin, notre parti a introduit des propositions de lois au bureau de l’Assemblée Nationale. Ces propositions concernent le découpage électoral, le recensement devant déterminer le corps électoral, le contrôle et la limitation des dépenses électorales des candidats pour mieux combattre l’achat des conscience des électeurs, enfin, la réforme de la CONEL pour en faire un organisme véritablement paritaire et indépendant Il s’agit de propositions responsables qui, si elles sont adoptées garantiraient la transparence et l’organisation apaisée des législatives de 2012.

S’agissant des conflits internes à l’UPADS, je peux vous assurer que nous ferons tout pour les surmonter car nous savons privilégier l’essentiel. Tenez ! C’est bien sur fond de conflits internes que nous avons gagné deux nouveaux sièges au Sénat. Mais nous ne pouvons pas continuer de compter sur notre bonne étoile pour limiter les dégâts. C’est pourquoi, je vous assure que nous serons en ordre de bataille et en lignes serrées pour affronter la bataille des législatives de 2012. Ne vous y méprenez pas. Cette fois, nous ne tolérerons pas que des candidats non investis par le parti, se présentent avec la complicité du pouvoir, sous une bannière même contrefaite de l’UPADS.

6.      Q : La politique congolaise est marquée ce dernier temps par des interdictions des activités des partis de l’opposition. Avez-vous un mot là-dessus ?

R : Les droits d’aller et de venir, d’association, de réunion, de cortège et de manifestation sont reconnus et garantis par l’Etat aux termes de l’article 21 de la Constitution. Toute restriction dans la jouissance de ces droits, constitue une violation flagrante de la Constitution. Les interdictions que vous avez constatées, constituent une violation inacceptable des droits fondamentaux du citoyen. La persistance de telles interdictions par un pouvoir de plus en plus frileux, devra amener les partis à réagir et à se battre sans complaisance, pour défendre et sauver la démocratie en en péril. A ce propos, qui a dit que « le printemps arabe » ou « l’indignation » seraient-ils des exclusivités extraterrestres ?

7.      Q : La municipalisation accélérée est une vision du Chef de l’Etat qui transforme le pays. Est-ce-que cela vous inspire quelque chose ?

: Les populations de chaque département de notre pays, aspirent au développement,source de bien-être pour tous. Pour cela, chaque département de notre pays, devrait être doté d’un programme de développement pluriannuel qui  prend en compte la valorisation des potentialités locales, la satisfaction des besoins élémentaires des populations, le développement des infrastructures locales,  le développement des spécificités locales, etc… Ces programmes départementaux devraient être intégrés bien évidemment au programme général de la nation.

La municipalisation accélérée telle que conduite par le pouvoir actuel est au mieux, un cache-misère démagogique, au pire, un gigantesque scandale. Je m’explique : les critères de choix du département éligible à la municipalisation ne sont pas transparents. En effet, sait-on pourquoi tel département a-t-il été choisi plutôt qu’un autre ? Par exemple : pourquoi n’annonce-t-on pas suffisamment à l’avance, le chronogramme fixant l’ordre dans lequel se déroulerait la fameuse municipalisation ? Ainsi tout le monde saurait quand et pourquoi le département des Plateaux bénéficierait de la sollicitude toute paternelle du Président de la République, pourquoi la Bouenza ou la Sangha devra attendre sagement que le Président daigne penser lui ? Par ailleurs,à quel moment et comment les organes locaux notamment les Conseils locaux composés d’élus locaux,devraient-ils être associés ou à tout le moins, préalablement consultés,  lors du choix des opérations à réaliser ? Trop souvent, les opérations retenues relèvent plus du prestige que du développement et se cantonnent au chef-lieu du département. A l’issue des festivités organisées en grande pompe (dépense somptuaire s’il en est),après que les lampions de la fête se soient éteints à la fin de tout ce processus, après l’inauguration de quelques réalisations, le chef-lieu et tout le département se réveillent le lendemain avec la gueule de bois avec en prime des ouvrages mal construits et des chantiers inachevés ou carrément abandonnés par des entrepreneurs de circonstance. A ce propos, la Commission nationale contre la corruption ne vient-elle pas de dénoncer ce scandale dans un réquisitoire d’une sévérité inouïe ? Qui dit mieux ? Non une telle politique ne peut transformer durablement et harmonieusement le pays !

8.      Q : Avez-vous un message à donner à l’endroit de vos mandants ?

R :Je tiens à renouveler ici, mes très sincères remerciements aux grands électeurs de la Bouenza qui m’ont fait confiance en faisant de moi l’un de leurs six mandataires au Sénat de la République. C’est tout à la fois un grand honneur et une grande responsabilité. Je ressens aussi ce moment comme une nouvelle séquence de ma carrière politique que j’entame.

A mes mandants, je voudrais dire que leur rôle ne s’arrête pas avec mon élection au Sénat.J’aurai besoin de leurs conseils, de leurs critiques et de leurs suggestions. D’ailleurs j’examinerai avec eux ainsi qu’avec mes collègues, la meilleure formule pour rendre efficiente notre commune action, en faveur de notre département notre patrimoine commun, par-delà nos chapelles politiques. Nous en parlerons dès la prochaine session du Conseil départemental.

9.      Q : Votre commentaire sur la mort de Kadhafi ?

R : Paix à son âme mais surtout paix aux âmes des 170 martyrs Congolais, Tchadiens, Français, etc.., morts atrocement au-dessus du désert du Ténéré, dans l’attentat du DC 10 d’UTA le 19 septembre 1989 !

Moi, je n’ai pas la mémoire courte ! Dieu encore moins ! Au jour du jugement dernier Il tranchera ! J’espère que vous m’avez compris.

10.  Votre mot de la fin…

R : Merci pour votre patience, j’ai trop parlé…

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Interview du vénérable Ange-Edouard POUNGUI, Vice-Président de l’UPADS au Journal «La Semaine Africaine» du Congo-Brazzaville

Posté par aep1 le 10 novembre 2011

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1.Monsieur le Vice-Président, vous venez d’être élu sénateur dans le département de la Bouenza, quelles sont vos impressions et que ressentez-vous ?

 

 

aep1.jpgJe dédie d’emblée cette victoire à mon cher cadet Jacques Mouanda-Mpassi, qui nous a quitté voici bientôt deux ans. Là où il se trouve, je le vois, les larmes aux yeux, me sauter au cou et, de sa voix de stentor, tressaillir de joie, à l’annonce de mon élection comme sénateur. Je n’oublie pas de remercier les grands électeurs de la Bouenza qui ont porté leur choix sur ma modeste personne, en bravant toutes les pressions et les intimidations qu’ils ont subies.

2.      Le corps électoral n’est quand même pas acquis à l’opposition, qu’est ce qui a milité à votre élection ?

Le collège électoral aux sénatoriales, est constitué en ce qui concerne la Bouenza, comprend 90 grands électeurs. Je suis conseiller départemental de la Bouenza.Les électeurs sont par conséquent mes collègues que je côtoie régulièrement à l’occasion des sessions du Conseil départemental. Ici, les clivages partisans s’estompent. Que l’on soit de la majorité ou de l’opposition, nous avons tous à cœur le développement de la Bouenza pour le bien-être de ses populations. Par ailleurs, l’UPADS détient le tiers des conseillers. Je crois savoir que l’UR et le PCT qui se sont rassemblés au sein du RMP n’en compterait qu’une dizaine. Le reste est constitué d’indépendants ou de partis et associations qui n’ont pas avec le RMP, des relations structurelles. C’est donc vers cet électorat assidûment courtisé que les candidats y compris ceux du RMP, se tournés pour combler leur handicap. J’ajoute en ce qui me concerne que sans l’apport des voix des conseillers véritablement indépendants, je n’aurais jamais été élu. C’est le moment de leur adresser mes fraternels et chaleureux remerciements ! D’aucuns ont insinué que j’aurais bénéficié du soutien du pouvoir. A ce propos, n’allez tout de même pas imaginer que le RMP puisse sacrifier ses candidats les plus emblématiques au profit d’un candidat estampillé opposant au fer rouge ?

3.      Comment voyez-vous l’organisation de ce scrutin ?

Sans complaisance, je dois reconnaitre, qu’il y a eu des progrès certains dans l’organisation de ce scrutin. J’exhorte par conséquent le gouvernement à capitaliser cette avancée dans l’organisation apaisée des scrutins à venir. Cette appréciation peut paraitre démagogique. Cependant, elle est fondée sur l’observation des scrutins qui ont été organisés depuis 2008au sein du Conseil départemental de la Bouenza, notamment lors du scrutin ayant pourvu à la vacance inopinée du poste de vice-président du Bureau exécutif du Conseil. A cette occasion, le scrutin s’était déroulé de façon correcte.

4.      Comment envisagez-vous l’organisation des élections législatives de 2012 ?

Naturellement on ne peut pas comparer l’organisation de l’élection législative d’avec le scrutin qui vient d’avoir lieu le 09 octobre 2011. La première est une élection au suffrage universel direct à deux tours et concerne tout le pays, tandis que l’élection sénatoriale se fait au suffrage universel indirect à un tour. Chaque scrutin appelle donc une organisation singulière. Cependant tout scrutin qu’il soit présidentiel, législative, local ou sénatorial, doit être organisé et doit se dérouler dans la transparence car, une élection transparente appelle l’acceptation des résultats.

S’agissant des élections législatives de 2012, l’UPADS présentera des candidats sur l’ensemble du pays. A ce sujet, le parti du Président Pascal Lissouba, a proposé un ensemble de propositions de lois de nature à améliorer l’organisation des prochaines élections législatives dans la transparence. Ces propositions de lois visent la détermination du corps électoral, le découpage électoral et la réforme de la CONEL pour en faire un organe consensuel et indépendant. S’agissant particulièrement du découpage électoral, il est incompréhensible que le district de Madingou par exemple le plus peuplé du pays, n’ait qu’une seule circonscription électorale. De même, je plaide qu’Impfondo soit doté d’une seconde circonscription. Cette injustice devra être réparée avant la convocation du corps électoral.

5.      Que comptez-vous apporter au sénat aujourd’hui ?

J’espère apporter à cette vénérable institution, mon expérience et surtout ma ferme volonté de contribuer à la consolidation de la démocratie, la vraie, telle que j’en ai rêvé à la sortie de la Conférence Nationale Souveraine de 1991.

Propos recueillis par
Pascal Azad DOKO

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Intervention d’AEP sur RFI à propos de l’affaire Bourgi

Posté par aep1 le 15 septembre 2011

Les propos de l’avocat franco-libanais Robert Bourgi continuent de provoquer beaucoup de réactions mais aussi beaucoup d’interrogations. D’autant que l’intéressé persiste et signe : il a à nouveau mis en cause Jacques Chirac et Dominique de Villepin qui auraient, selon lui, reçu directement ou indirectement pendant 10 ans des fonds occultes de chefs d’Etat africains. Des propos qui ont des répercussions en Afrique, notamment au Congo- Brazzaville.

Si pour le pouvoir en place à Brazzaville, «C’est une affaire franco-française, les pays africains et particulièrement le Congo n’ont rien à y faire » comme déclare M. Okiemy, pour l’opposition, une instruction doit être ouverte. C’est ce que pense Ange-Edouard Poungui, le vice-président de l’UPADS, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale.

Ange-Edouard Poungui, Vice-président de l’UPADS : «Les démentis officiels c’est quelque chose de classique. Je ne pense pas que cela puisse nous permettre de connaitre la vérité». 

Cliquer sur le lien pour écouter l’intégralité de mon interview sur RFI

Intervention d'AEP sur RFI à propos de l'affaire Bourgi mp3 congobangeedouardpoungui.mp3

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DECLARATION DE L’U.PA.D.S RELATIVE A L’ARRET DE LA COUR DE CASSATION FRANÇAISE SUR L’AFFAIRE DES BIENS MAL ACQUIS

Posté par aep1 le 27 novembre 2010

           Le 09 novembre courant, la chambre criminelle de la cour de cassation française a rendu un arrêt suite au pourvoi formé par l’association Transparence International France contre l’arrêt de la cour d’appel du 29 octobre qui avait déclaré irrecevable l’action pour détournement de fonds publics, blanchiment, abus de biens sociaux, (complicité de ces infractions), abus de confiance et recel intentée contre trois Chefs d’Etats d’Afrique Centrale parmi lesquels Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président du Congo.

Dans son arrêt, la plus haute juridiction française de l’ordre judiciaire, casse et annule la décision d’irrecevabilité de la Cour d’appel, et déclare recevable la constitution de parties civiles de Transparence International France. Elle ordonne l’instruction et la poursuite de l’information. Tel est le résumé de cette affaire dite des « biens mal acquis » qui, en raison de sa gravité agite le pouvoir de Brazzaville plus que jamais ébranlé par ses propres turpitudes.

A la vérité, au-delà des discours enflammés, le PCT et ses alliés ont perdu toute sérénité. L’information judiciaire autorisée par la cour de cassation permettra seulement d’évaluer le patrimoine et la fortune de Monsieur Denis SASSOU NGUESSO et de sa famille. Visiblement inquiet, le PCT crie à l’impérialisme français qui pourtant l’a aidé à réussir le coup d’Etat parfait de 1997, et en réalité qui n’est d’aucune responsabilité dans cette affaire.

           Face à cette situation inédite dans l’histoire de notre pays qui met en cause la plus haute autorité de l’Etat et devant le spectacle lamentable qu’offre le pouvoir, l’U.PA.D.S ne peut rester indifférente et donne sa position à ce stade de la procédure. Cette position relance le débat lancinant sur les questions suivantes :
-    la répartition de la richesse nationale ;
-    la transparence dans l’acquisition des patrimoines des hommes publics.
-    Le non respect par le Gouvernement  des conventions internationales et de sa propre Constitution.

1°) Sur la répartition de la richesse nationale
            Depuis bientôt 10 ans sans discontinuer, le Congo connaît une forte croissance qui atteindra deux chiffres en 2011. Boostée par le marché pétrolier en hausse sur toute la période, cette croissance se traduit par des budgets en excédent de recettes jamais enregistrées depuis l’indépendance. Paradoxalement le Congo demeure la lanterne rouge dans le peloton des pays producteurs de pétrole de la zone CEMAC, notamment dans les secteurs pro pauvres (santé, éducation). Le pouvoir d’achat avec un SMIG à 50.000 FCFA, est la manifestation du mépris du pouvoir actuel à l’égard des plus démunis. Le problème de la répartition équitable de la richesse nationale dont se sont accaparés le clan familial au pouvoir et ses alliés, est au cœur du débat que soulève cette affaire des biens mal acquis.

L’U.PA.D.S se demande si les biens mal acquis dont il s’agit ne représentent pas une partie de la richesse nationale extorquée au peuple congolais. C’est pourquoi l’U.PA.D.S se réserve le droit de s’associer demain à l’action judiciaire qui s’ensuivrait si les faits reprochés au Président de la République étaient avérés.

2°) Sur la transparence dans l’acquisition des patrimoines des hommes publics.
Le débat sur la transparence dans les moyens d’acquisition des patrimoines des hommes publics renvoie à la Constitution du 20 janvier 2002 en son article 48 qui dispose : « Tout citoyen, élu ou nommé à une haute fonction publique, est tenu de déclarer son patrimoine lors de sa prise de fonctions et à la cessation de celles-ci conformément à la loi.
L’inobservation de cette obligation entraîne la déchéance des fonctions dans les conditions fixées par la loi ».

           Bientôt dix ans après la promulgation de la Constitution dont le Président Denis SASSOU NGUESSO a prêté le serment de respecter et de garantir l’application, force est de constater qu’il en viole constamment et impunément les règles qu’il a lui-même prescrites.

Par ailleurs, ce débat nous place de plain-pied dans la campagne de lutte contre la corruption, la concussion, le détournement de biens publics que le Gouvernement a lancée, afin dit-il de moraliser la vie publique en luttant contre les anti-valeurs.

Pourquoi alors s’offusque-t-on si Transparence International France nous aide à faire la lumière sur la fortune réelle ou supposée de  Monsieur Denis SASSOU NGUESSO qu’il se serait constitué en France ?

Et pourquoi lui-même, s’il n’a rien à se reprocher, devrait –il en souffrir d’autant qu’il jouit de  la présomption d’innocence et que seule l’instruction confirmera ou infirmera cette grave accusation.

A juste titre, l’U.PA.D.S soutient la procédure pendante devant les juridictions françaises, la justice congolaise aux ordres, ayant montré son incapacité à connaître de ces crimes notoirement commis sur le territoire national, et à les sanctionner.

3°) Sur le non respect par le Gouvernement  des conventions internationales et de sa propre Constitution

Le Congo a signé et ratifié les conventions des Nations Unies et de l’Union Africaine sur la lutte contre la corruption. Par ses obligations, le Congo ne peut se soustraire à la justice internationale et ne peut contester la légitimité de Transparence International France dans l’action engagée par cette organisation non gouvernementale. Cette action ayant pour effet de combattre la corruption.
S’agissant des devoirs constitutionnels liés à la fonction présidentielle, l’U.PA.D.S invite le président de la république à une relecture de la Constitution du 20 janvier 2002, sa propre Constitution.

L’U.PA.D.S lui rappelle son serment constitutionnel ainsi que ses exigences et ses accusations – souvent gratuites – qu’il adressait hier à son prédécesseur sur des soi-disant violations de la Constitution de 1992, et attire particulièrement son attention sur les dispositions des articles 38 et 39 de l’actuelle Constitution qui disposent :

Article 38 : « Tout acte, tout accord, toute convention, tout arrangement administratif ou tout autre fait, qui a pour conséquence directe de priver la Nation de tout ou partie de ses moyens d’existence tirés de ses ressources ou de ses richesses nationales, est considéré comme crime de pillage imprescriptible et puni par la loi ».

Article 39 :  » Les actes visés à l’article précédent ainsi que leur tentative, quelles qu’en soient les modalités, s’ils sont le fait d’une autorité constituée, sont, selon les cas, punis comme crime de haute trahison ou comme acte de forfaiture « .

Aussi, conformément à la Constitution, si le Congo était un Etat de droit, si tous les congolais étaient des sujets de droit et enfin si les faits qui sont reprochés au Président de la République étaient prouvés, les dispositions ci-dessus rappelées devraient-elles ouvrir immédiatement la procédure de haute trahison.

Ni la violence des réactions du Parti-Etat et de ses alliés visiblement éperdus, ni la revendication de la souveraineté du Congo qui serait écornée, ni le faux débat sur la légitimité de Transparence International France qui s’est constituée parties civiles, ne posent le problème au fond. Il s’agit d’une présomption de spoliation des ressources nationales qui interpelle la Nation congolaise toute entière d’autant que le spoliateur présumé serait le Président de la République.

          L’U.PA.D.S salue le courage et l’action de Transparence International France qui, quelle qu’en soit l’issue permettra au pouvoir d’aujourd’hui ou de demain de tirer les leçons qui s’imposent.

Face aux gesticulations du PCT et de ses alliés qui sont d’un autre âge, le peuple congolais ne saurait être abusé par ces appels de désespoir. C’est pourquoi, l’U.PA.D.S ne peut s’associer à la constitution d’une « Union sacrée » derrière le Président de la République, le Congo notre pays n’étant pas agressé par une puissance étrangère.

Enfin, l’U.PA.D.S lance un appel à l’honneur et à la dignité, à ses militants et sympathisants, et leur demande de s’interdire de participer à toute manifestation du pouvoir sur la décision salutaire de la cour de cassation.

                                                                                                                                                   Fait à Brazzaville, le 22 novembre 2010.

                                                                                                    La Direction Nationale de l’U.PA.D.S.

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Interview de Ange-Edouard Poungui, Vice-président de l’UPADS à LA SEMAINE AFRICAINE

Posté par aep1 le 10 novembre 2010

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1.      AZAD : Monsieur le Vice-président de l’UPADS, vous êtes également président du groupe de contact de la réunification de l’UPADS, pourquoi y-a-t-il un grand silence après la signature de l’accord de réunification du 1er septembre 2010 ?

AEP : Je vous remercie de m’ouvrir une fois encore les colonnes de votre journal pour m’adresser aux militants et sympathisants de l’UPADS ainsi qu’à l’opinion nationale. Cette opportunité me permet de faire le point sur l’état d’avancement des négociations au sujet de la réunification de notre parti. De toute évidence, vous êtes l’un des rares organes de presse à vous intéresser à la vie du plus grand parti de l’opposition congolaise, alors que d’autres feignent de l’ignorer. En effet, comme vous le constatez, l’UPADS et l’ensemble des partis de l’opposition n’ont toujours pas accès aux médias publics qui sont devenus et demeurent des instruments exclusifs de propagande du pouvoir en place.

Cela dit,  et pour répondre à votre question pertinente, je tiens à vous rassurer que ce que vous semblez percevoir comme un grand silence, ne signifie pas que le processus de réunification est en panne. En effet, au lendemain de la signature solennelle de la Déclaration du 1er septembre 2010, les deux groupes de contact mis en place par les signataires de la Déclaration quelque temps avant, se sont mis au travail sans désemparer. Nous nous sommes employés à examiner comment appliquer méthodiquement la feuille de route que constitue la Déclaration historique du 1er septembre. Pour ce faire, nous proposons un ensemble de mécanismes devant matérialiser le processus de réunification. Au moment où vous m’interrogez, je suis en mesure de vous assurer que nos travaux touchent bientôt à leur fin. Dans les tous prochains jours, nous remettrons nos conclusions à nos directions respectives qui, je l’espère, convoqueront très rapidement les instances compétentes, notamment le Conseil national en ce qui nous concerne, à l’effet de valider  nos propositions. Au lendemain de cette étape, s’ouvrira alors la période de préparation du congrès unitaire. Ainsi, comme vous pouvez-vous en rendre compte, le processus de réunification de l’UPADS est bien enclenché et, sans langue de bois, j’en affirme l’irréversibilité.

2.      Azad : Qu’avez-vous déjà entrepris dans le cadre de cet accord ?

AEP : En dehors des négociations qui se déroulent au niveau du groupe de contact, le climat entre les membres de l’UPADS et de l’UPADS Historique, est chaque jour plus serein aussi bien au niveau des deux directions nationales qu’au niveau intermédiaire et de base. Des contacts physiques et de concertation entre les signataires de la Déclaration du 1er septembre 2010 sont de plus en plus fréquents pour nous permettre de réapprendre à vivre ensemble dans la sincérité.

3.      Azad : Où en êtes-vous actuellement ?

AEP : Comme je l’ai dit en réponse à votre première question, nous sommes à l’étape finale de nos pourparlers. Concrètement, nous nous attelons maintenant à rédiger le rapport de nos travaux, rapport qui sera soumis à l’approbation des instances nationales.

4.      Azad : Comment se passent-ils les contacts avec le camp Moukouéké ?

AEP : Depuis la signature de la Déclaration du 1er septembre qui constitue l’acte politique fondateur du parti du Président Pascal Lissouba, les relations entre les dirigeants du parti ont été considérablement assainies. La base suit. Avec la fusion très prochaine de toutes les instances nationales, intermédiaires et de base comme stipulé dans la Déclaration sur la réunification,  c’est une et une seule UPADS qui ira au congrès unitaire extraordinaire, dans quelques mois. Par conséquent, il ne me semble plus opportun de parler de camp Moukouéké ou de camp Gamassa. D’ailleurs, je puis vous révéler que ces derniers se téléphonent, se concertent et se rencontrent régulièrement sans protocole, dans un esprit militant et de camaraderie. Il en est de même pour moi-même et pour les autres dirigeants. Dès lors, il n’y a plus d’UPADS fond blanc ou d’UPADS fond jaune encore moins d’UPADS Historique. Au demeurant, les deux groupes de contact n’en font de facto plus qu’un. En effet, au fur et à mesure que nos travaux avancent, nous avons le sentiment d’appartenir à une même formation politique.

5.      Azad : Y-a-t-il des obstacles quelque part ?

AEP : Non nous n’avons rencontré aucun obstacle insurmontable. Nos pourparlers se déroulent dans une ambiance fraternelle et conviviale. Je n’ai enregistré aucun incident, aucun écart de langage, aucune tension. La sérénité règne. Les débats se déroulent dans un climat serein tandis que nos décisions sont prises par consensus. Autrement dit, aucun obstacle et aucune personne ne bloque le processus de la réunification qui, je le répète, est irréversible. C’est à se demander aujourd’hui : pourquoi nous étions divisés en chapelles ? Au fond qu’est ce qui nous divisait ? Qui nous divisait ? Et qui avait intérêt à nous diviser ? Plutôt que de continuer de regarder dans le rétroviseur et à ressasser le passé, nous devons plutôt  regarder devant nous et dans la même direction afin de faire de l’UPADS, le parti de l’alternance démocratique, c’est-à-dire, celui qui est à même de reconquérir le pouvoir, par la voie démocratique bien évidemment !

6.      Azad : Vos militants s’impatientent. A quand le congrès unitaire ?

AEP : Je comprends parfaitement l’impatience des militants qui ont appelé de leurs vœux la réunification de leur parti et qui ont salué avec enthousiasme l’événement du 1er septembre 2010. Mais je les invite à faire montre de patience et de faire confiance aux dirigeants du parti. Ces derniers,  plus que jamais  ont pris conscience de l’importance et de la nécessité de l’unité car les défis que notre peuple doit relever sont énormes. C’est parce que l’union fait la force que nous pensons que c’est ensemble que nous pouvons gagner. Quant au congrès unitaire extraordinaire, qui clôture le processus de réunification de notre parti, il doit être préparé avec minutie. N’oubliez pas que c’est de ce congrès que sortira la nouvelle direction du parti. Sa préparation et son organisation ne doivent pas être bâclées. Il faut donc éviter tout à fois la précipitation et l’atermoiement car la voie qui mène à la réunification de l’UPADS, n’est pas un fleuve paisible. Ainsi, pour faire mentir les pronostics les plus pessimistes, soyons vigilants et serrons chaque jour davantage nos rangs, parce que les obstacles ne manquent pas sur le chemin de la réunification.

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Upads Infos

Posté par aep1 le 6 juillet 2010

Le nouveau journal de l’UPADS

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Ange Edouard Poungui sur AFRICA N°1 – le Grand Débat consacré au cinquantenaire des indépendances

Posté par aep1 le 17 mai 2010

« Le pétrole, une bénédiction ou une malédiction ? »

L’éclairage de Ange Edouard Poungui,

logoafrica1.jpgLe vice -président de l’UPADS et ancien Premier ministre du Congo Brazzaville, Ange Edouard Poungui a participé ce lundi 10 mai 2010 sur la chaine de Radio panafricaine AFRICA N°1, à l’émission Le Grand Débat qui avait pour thème, Le pétrole : malédiction ou bénédiction ?

Présentée par Francis Laloupo dans le cadre du cinquantenaire des indépendances africaines, cette émission passe en direct du lundi au vendredi, de 18 heures à 19 heures (heure de Paris). Il y avait également sur le  plateau monsieur Jean-Luc Ricci, professeur à HEC , directeur de l’université des matières premières et  membre de la coalition « Publiez ce que vous payez ».

Répondant à la thématique de l’émission, j’ai indiqué ce qui suit dans le vif du débat …

·  D’abord il s’agit d’une ressource naturelle. Elle génère une rente que bien de pays n’ont pas !

·  Cest une ressource géostratégique dont le contrôle du pays détenteur par les grandes et moyennes puissances constitue un enjeu stratégique ;

·  Une bénédiction à condition :

* Qu’il soit géré dans l’intérêt des générations présentes et futures ;

* Que son caractère non renouvelable par l’homme, en dehors d’une bonne politique de recherche et de mise en valeur, oriente les gouvernants vers des investissements de diversification dans le hors pétrole, les infrastructures et les secteurs socioculturel et sociosanitaire ;

 * Qu’il ne provoque pas un accroissement effréné des dépenses publiques ;

* Que la bonne gouvernance soit au rendez-vous afin que la course à l’exercice du pouvoir politique n’ait pas la prédation comme mobile premier ;

 * Que l’élite nationale, consciente de cette problématique, recherche dans la coopération internationale les capitaux et le savoir faire nécessaires à la mise en œuvre de cette politique. Ce dans le cadre d’une coopération mutuellement avantageuse.

A défaut, le pétrole peut être une malédiction. Dans le cas du Congo, cette malédiction se traduit par :

- une opacité dans la gestion de cette ressource naturelle, domaine réservé du Président de la République et ses proches;

- l’augmentation exponentielle de la dépense publique notamment les dépenses de fonctionnement au détriment de l’investissement;

- la corruption

- la disparition d’autres produits d’exportation dont la café, le cacao, l’arachide, etc…

- la guerre civile  attisée et soutenue par les opérateurs pétroliers comme ELF et la Françafrique(cf les déclarations de Lefloch Prigent et de Jacques Chirac à propos du coup d’Etat de Sassou de 1997).

Ange Edouard Poungui

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Condoleances suite à la dispartion de notre compagnon Nguila Moungounga Nkombo

Posté par aep1 le 16 avril 2010

La disparition de Nguila Moungounga Nkombo, notre compagnon pour la restauration de la démocratie dans notre pays et ancien ministre de l’économie et des finances du Congo, est une perte incommensurable pour le Peuple Congolais, l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale et tous les défenseurs et partisans de la démocratie pluraliste au Congo et en Afrique.

 

Ce combattant infatigable aura participé à toutes les luttes et toutes les avancées pour la défense des intérêts du Peuple Congolais.

 

C’est pourquoi, m’associant à la profonde douleur de sa famille et de ses amis, je leur adresse mes condoléances les plus émues.

 

                                                                               Ange-Edouard POUNGUI

 

                                                                 Ancien Premier Ministre de la République du Congo

Vice-Président de l’U.PA.D.S.

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Le Démenti

Posté par aep1 le 16 avril 2010

Ange-Edouard Poungui

Ancien Premier Ministre

Vice Président de l’UPADS

Brazzaville Congo

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Un communiqué de presse diffusé le 13/04/10 par Radio Congo, radio nationale, émanant d’un parti dénommé UPADS Fond rouge, fait croire que je serais l’un des leaders de cette formation politique.

Je démens catégoriquement cette assertion dénuée de tout fondement et déclare que je n’appartiens pas à ce parti dont j’ignore et l’existence et les dirigeants qui l’animent.

En conséquence, je réaffirme solennellement mon appartenance à l’unique U.PA.D.S. dont le 1er congrès extraordinaire a eu lieu en décembre 2006, sur convocation de son Président fondateur, Pascal Lissouba.

Fait à Brazzaville, le 14 avril 2010

 

Ange-Edouard Poungui

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Rencontre délégation de l’Opposition / Sous-Sécrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines Johnnie Carson à Brazzaville

Posté par aep1 le 14 avril 2010

Ce  mardi après-midi du 13 avril 2010, une délégation de l’Opposition a été reçue par M. Johnnie Carson, Sous-Sécrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines de passage à Brazzaville. La délégation était composée de : Clément Miérassa, Ange-Edouard Poungui, Pascal Tsaty-Mabiala, Mathias Dzon, Guy Romain Kinfoussia, pour le FPOC ainsi que Nick Fila du Parti Libéral. 

L’ambassadeur des USA au Congo ainsi que le premier conseiller de l’ambassade, ont pris part à cette rencontre qui s’est déroulée dans une atmosphère tout à la fois détendue et cordiale.

Durant deux heures environ, un échange très fructueux a eu lieu entre les deux parties et a porté notamment sur l’état de la démocratie au Congo, la place et le role de l’Opposition, le respect des droits et libertés fondamentaux au Congo, sans oublier l’état des relations entre nos deux pays. L’hôte américain nous a exhorté à éviter le recours à la violence, et a promis que les USA resteront vigilants et veilleront à ce que les prochaines élections lesgislatives de 2012, se déroulent dans un climat apaisé. Il a cité les cas du Botswana et de l’Ile Maurice où l’alternance a eu lieu sans violence. Il a rappelé la position sans équivoque des USA à l’égard des pays où la démocratie est et/ou a été bafouée : Madagascar, La Guinée Conakry, la Guinée Bissao, le Niger, etc… Par ailleurs, il a exprimé le voeu qu’un organisme réellement indépendant et disposant de moyens propres, organise les prochaines élections sur la base d’une liste électorale fiable et incontestable. Il a également recommandé que les observateurs internationaux soient invités à observer le bon déroulement des scrutins.

A la fin de la rencontre, les membres du FPOC ont remis à M. Carson, un aide-mémoire résumant l’essentiel de leurs préoccupations.

L’homme d’Etat américain poursuit son périple africain par la RDC, qu’il ralliera ce mercredi 14 avril 2010 et où il séjournera pendant 3 jours.

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